31 août 2014

'Looking for changes'

Un remaniement de sériephile

       Aujourd'hui j'avais envie d'aborder l'actualité d'une façon un peu plus relax et amusante. J'ai donc décidé de reprendre l'idée d'Emma en créant mon propre gouvernement à partir de personnages de séries.

Looking for changes - Paul Mc Cartney






Premier Ministre : Tout d'abord, pour avoir un gouvernement qui tient la route, il faut un chef. Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve qu'il faut se faire plaisir de temps en temps et qu'il est agréable de se rincer l'oeil tout en s'instruisant (chose impossible actuellement avec les fronts ridés et ventres bedonnants de nos politiciens français) ! J'ai trouvé donc tout naturel de nommer Chuck Bass de la série Gossip Girl Premier Ministre. En effet, son charisme, sa ténacité, sa force de caractère et son sens des affaires contribuent à croire qu'il serait excellent à ce poste.


Ministre de la Défense : Pourquoi ne pas laisser ce travail à une femme pour changer ? Il m'est impossible de ne pas penser à la femme la plus puissante du monde fictif, à savoir Daenerys Targaryen, ou Khalessi, de Games of Thrones. En effet sa gigantesque armée et ses dragons seraient parfaits pour protéger et défendre la France de ses éventuels ennemies.









Ministre de la Justice : Qui mieux qu'Harvey Specter, l'avocat intouchable et imbattable de Suits pour incarner cet branche du pouvoir ? Son charisme, sa force de caractère et sa carrière sans faute lui seront un atout démesurable.











Ministre de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur: un peu de folie n'a jamais fait de mal à personne, et je parie que les jeunes de France serait ravi de voir Jessica Day de New Girl exercer cette fonction. En effet, cette jeune maîtresse d'école primaire possède ce côté décalé, pétillant et innocent qu'il manque au gouvernement actuel.








Ministre des Affaires Etrangères et du Développement International : Qui mieux qu'une américaine d'origine mexicaine pour occuper ce poste et gérer avec légèreté les relations internationales ? Je parle évidemment de Gabrielle Solis de la série Desperate Housewives. Elle saurait avec finesse et séduction arriver à ses fins et convaincre les hauts représentants de signer n'importe quel contrat grâce à une touche de charme, un sourire éclatant et un décolleté alléchant.










Ministre des Finances et des Comptes Publics : Je me vois là obligée de nommer Walter White, dit Heisenberg dans Breaking Bad, à ce poste, lui qui a un goût tout particulier pour l'argent et l'épargne.










Ministre de l'Intérieur : Galina Reznikov, plus connu sous le nom de Red dans Orange Is The New Black, est une personne extrêmement influente à la tête d'une équipe efficace et fidèle. Voilà tout les ingrédients nécessaires pour faire parti du gouvernement, et pourquoi pas occuper le poste de l'Intérieur. De plus, elle a instauré un climat de confiance et chacun se tourne vers elle en cas de problème. Une ministre parfaite, il faut croire !


Ministre de la Santé : Qui dit santé dit docteur. C'est donc avec malice et enthousiasme que j'appelle le Dr. Mamour de Greys Anatomy, puisque Dereck Sheperd apporterait une touche sexy dans ce gouvernement.






Ministre de la Culture et de la Communication : J'ai de suite pensé à Lucas Scott de One Tree Hill puisqu'en tant qu'écrivain et très grand orateur, ce poste lui irait à ravir.














Ministre des Droits des femmes: Mindy Lahiri incarne, dans The Mindy Project, l'image de la femme active, caractérielle et délurée à la perfection ! Je me vois donc dans l'obligation de la nommer à ce poste.











Ministre du Travail et de l'Emploi : Ici, nous avons besoin de quelqu'un d'imposant qui sait tenir une équipe et faire marcher son cerveau (pour changer du réelle). J'en appelle donc au bon sens et à la férocité de Jethro Gibbs de la série N.C.I.S.








Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie : J'ai longtemps cherché quel visage j'associerais à ce rôle, et je trouve que Mac Gyver, de la série du même nom serait parfait à ce poste, de par sa réactivité, sa vivacité d'esprit et sa capacité à tout récupérer et recycler.









Ministre du Logement : Pourquoi ne pas laisser ce poste à une femme ayant vécu (au moins) 10 ans dans un appartement en plein centre de Manhattan, New-York alors qu'elle ne possède qu'un salaire de serveuse ? J'ai bien évidemment Rachel Green de Friends en tête !






Ministre de la Ville : Je désignerais tout bêtement Klaus, non pas pour son caractère dans The Vampire Diaries, mais plutôt dans le spin-off The Originals, où il se bat pour retrouver et redevenir le maitre de sa ville perdue, la Nouvelle Orléans.








*Minute Titre: Paul Mc Cartney est un chanteur britannique membre du mytique groupe de rock The
Beatles. Sa chanson Looking For Changes n'a rien à voir avec la politique et le gouvernement puisqu'elle évoque la maltraitance des animaux lors des essais et expériences scientifiques. En effet, Paul est très impliqué dans la cause animal puisqu'il est membre du PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) et végétarien depuis près de 40 ans.


A votre tour de créer votre propre gouvernement fictif ! J'attends des propositions, et qui sait, peut-être forcerais-je le Premier Ministre (aka Chuck Bass) à annoncer la démission de son gouvernement à nouveau.
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Bonne fin de vacances...et que cela ne vous empêche pas de sourire xx

30 août 2014

'Oufit'

Jusqu'où les marques de prêt-à-porter sont-elles prêtes-à-aller pour vendre ?


Outfit - Jason Isbell



Petites sélections des meilleurs faux-pas stylistiques :

           Récemment, la marque espagnole Zara a fait parler d'elle sur Twitter entre autres, mais attention ce n'était pas de la bonne publicité ! En effet, l'enseigne a mise en vente mercredi dernier un T-Shirt pour enfant doté de rayures bleues et blanches et d'une étoile. Rien de choquant jusqu'à présent, sauf si l'on assimile rayure à prisonnier et étoile à l'étoile de David, faisant ainsi référence aux déportés juifs de la Seconde Guerre Mondiale. Suite aux multiples plaintes reçues, la marque a retiré ce T-Shirt de la vente (jusqu'à lors uniquement présente sur son site internet) avant de s'excuser et de se justifier par une volonté de créer un T-Shirt inspiré des sheriffs des Westerns américains. Pour être honnête, je crois en la bonne fois de Zara et n'imagine pas une seule seconde que leur but était de faire de la déportation des juifs un argument de vente. Cependant j'avoue être étonnée de voir que ce T-Shirt ait pu passer toutes les étapes de productions et de marketing sans que quelqu'un de se rende compte du quiproquo que cela pouvait engendrer.







L'an dernier, c'était la marque Nike qui était en ligne de mire. Vous vous souvenez tous du double attentat à la bombe de Boston aux Etats-Unis ? Et bien Nike n'a rien trouvé de mieux à faire que de sortir un T-Shirt noir avec "Boston massacre" écrit en blanc parsemé de tâches rouges sur la devanture. Que l'on se rassure, cet écrito reprend le slogan de la victoire au base-ball des Yankes (de New-York) sur les Red Sox (de Boston) en 1978 et 2006. Consciente du timing peu approprié, la marque a elle-aussi retiré ce vêtement de la vente.







Mon troisième exemple de grossières erreurs des marques de textile sera court tant la faute est révoltante. Il s'agit ici de la marque américaine Urban Outfitters et de son T-Shirt "Depression". Pardon? Depuis quand une maladie mentale est-elle un effet de mode ?
















Enfin, c'est au tour de la marque American Apparel de jouer avec le trash en dessinant un T-Shirt représentant le sexe d'une femme en période de menstruation. (si si!). 24€ pour annoncer au grand public que l'on a ses règles, à ce prix là il vaut mieux acheter un paquet de tampons, une tablette de chocolat et s'enfouir sous la couette en regardant un bon film romantique !




*Minute Titre : Jason Isbell est un chanteur et compositeur américain. Plus connu dans son pays pour sa carrière solo, il a également fait parti du groupe Drive-By Truckers avec qui il a composé le titre "Oufit" (qu'il reprend d'ailleurs magnifiquement bien en acoustique mais dont l'originale est plus country-rock.)


Alors, décevantes ces marques, pas vrai? Dites moi ce que vous en pensez !
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Bon dimanche, et même si la rentrée approche, n'oubliez pas de sourire xx

'Black Rage'

Tuer, ok, mais le racisme !





"Black rage is founded: who fed us self hatred. Lies and abuse, while we waited and waited"


          Je tiens aujourd'hui à vous parler d'un sujet aussi sérieux qu'inquiétant : le racisme. Un drame récent illustre ce désastreux état d'esprit qui caractérise un nombre, semble-t-il étonnamment grandissant, de personnes. J'ai en effet décidé d'évoquer les débats, événements et prises de position d'artistes consécutifs à la mort de Michael Brown, ce jeune afro-américain de 18 ans abattu à Ferguson, Missouri le 9 Août dernier par un policier blanc, Darren Wilson.



Faits:

          Les circonstances de sa mort restent encore à l'heure actuelle (vingt jours plus tard) floues puisque les différentes versions des impliqués divergent et les témoignages récoltés s'opposent. En effet, selon la police, l'officier Wilson a agi en état de légitime défense puisque Brown aurait été abattu après avoir agressé le policier dans le but de lui dérober son arme. Ainsi un premier coup de feu serait parti depuis la voiture de l'agent, avant que ce dernier ne sorte et continue à tirer à plusieurs reprises en direction de Brown. De plus, Wilson affirme que Brown aurait levé puis baissé les bras avant de s'avancer "de façon menaçante". Le chef de la police de Ferguson dénonce également les blessures de l'officier, vraisemblablement due à un affrontement entre celui-ci et la victime.
          A l'inverse, plusieurs témoins affirment que Brown était non-armé et avait les mains en l'air lors des tirs qui lui ont été fatals. Le témoin principal affirme qu'il marchait dans la rue aux côtés de son ami Michael lorsqu'un policier leur a ordonné de marcher sur le trottoir plutôt que la route. Les deux amis n'en ont pas tenu compte, leur (non) réaction menant ainsi à un retour du policier, d'abord dans sa voiture puis à l'extérieur de celle-ci. Ce dernier a commencé à tirer, et alors effrayés, les deux hommes se sont enfuit. Le témoin soutient ensuite que l'officier de police a de nouveau tiré, et dès lors que son ami a senti le coup, il s'est retourné en levant ses mains, n'empêchant pas le policier de continuer sur sa lancée...

          D'autres témoins confirment cette version des faits et contredisent ainsi celle de la police, puisque selon eux les deux jeunes hommes ont bien été interpellés alors qu'ils marchaient sur la route. S'en est suivi une altercation verbale (voire physique selon certains) puis des tirs. Six balles auraient atteints la victime, bien que récemment, un enregistrement audio diffusé par la CNN prouverait que non pas six mais dix coups auraient été tirés. Terrifiant. Ahurissant. Rageant.



Réactions:

          Cette affaire a entraîné et continuera, je le pense, à entraîner des émeutes dans cette région du Mid-Ouest des Etats-Unis. A partir du 11 Août, une enquête sur la fusillade (10 coups tout de même!) a été ouverte par le FBI, et le jour qui suivit, Barack Obama a exprimé ses condoléances à la famille Brown lors d'une déclaration au cours de laquelle il a soutenu que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Enfin, des suites des pillages et violences causés par cette affaire, le gouverneur du Missouri a déclaré l'état d'urgence, imposant par ailleurs un couvre-feu et une demande d'aide de la Garde nationale. Ce même jour, des centaines de manifestants défilant dans les rues ont levé les mains en criant "Don't shoot !" en hommage à Michael Brown. Le 17 Août, le président de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) a demandé un procureur spécial disant que c'était nécessaire pour restaurer la crédibilité de la communauté black de Ferguson. Enfin, vendredi dernier (22 Août) une juge de la Cour Suprême a confié que ces événements illustraient un "réel problème racial aux USA".

         Par ailleurs, cette juge Ginsburg a fait une déclaration que je trouve incroyablement vraie : "Une fois que les homosexuels commencent à dire qui ils sont, on découvre que c'était notre voisin, ou que ça pourrait être notre enfant, et on découvre aussi que ce sont des personnes que l'on admire. Cette tolérance et compréhension n'a cependant pas lieu avec les races ; on a toujours une séparation de voisinage, où les races ne se mélangent pas. C'est cette familiarité avec les personnes gays qui n'existent pas pour les races et qui demeurera ainsi pendant un long moment, tant que l'endroit où nous vivons restera divisé."

          Il faudra attendre Novembre pour que le policier, Darren Wilson, soit jugé. Je ne prétends pas que ce policier blanc soit coupable car nous avons tous droit à la présomption d'innocence, cependant l'absence de clarté et de déclarations précises dans cette affaire me pousse à penser que ce policier n'est pas blanc comme neige (oui, j'ai osé ce jeu de mot...) dans cette histoire.



          Ce qui m'attriste le plus c'est de constater que près de 150 ans après l'abolition de l'esclave et l'obtention du droit de vote pour les personnes de couleurs, les mentalités, aux US comme ailleurs, n'ont que très peu changées et la discrimination est encore trop présente.
          Heureusement, tout n'est pas perdu et je reste extrêmement touchée par ceux qui s'impliquent corps et âme dans le combat contre l'inégalité et le racisme. Tout les humains ne sont pas des sauvages, et une grande partie de la population est tout de même assez civilisée pour comprendre l'absurdité de ce grotesque état d'esprit. Voir des personnes se mobiliser est encourageant et me redonne fois en l'humanité.



Engagements:

          Effectivement, ce drame, qu'il s'avère être provoqué par un acte réellement raciste ou non - a non seulement touché les politiciens, mais également les artistes américains qui se sont empressés de partager leur ressenti.

  • Senecca Da Product est l’artiste hip-hop qui fut le premier à réagir sur la toile. Trois jours seulement après l'incident, ce dernier a fait part à ses followers de son titre Teddy Bears où il les invite à attacher une peluche au poteau téléphonique en hommage à son ami Michael. 
  • A son tour, J.Cole a composé le morceau Be Free, où elle n'évoque pas seulement cette affaire mais s'exprime aussi de façon généraliser pour tout noirs américains. 
  • Un troisième titre a également attiré mon attention par son clip mis en ligne sur YouTube : il s'agit de Front Line interprété par le rappeur MC Keem. 
  • Enfin, je termine cet article en citant un dernier hommage poétique à Michael Brown, à savoir Black Rage, "une vieille démo écrite dans son salon", comme le précise Mrs. Lauryn Hill


J'attends désormais une réaction de la part de certains rappeurs mondialement connus tels que Kanye West, Jay-Z ou Lil Wayne.


Donnez moi vos impressions sur ce sujet délicat mais également sur les différentes productions des artistes engagés évoqués plus haut.
et malgré ce monde désolant, n'oubliez pas de sourire xx

29 août 2014

'All Of The Stars'


Quand 'Nos étoiles contraires' me contrarie








          Chuuut je vous vois venir avec vos gros sabots, vous pensez certainement que je ne prends aucun risque en postant un article à propos d'un bestseller ? Encore une énième personne qui évoque l'histoire Nos Etoiles Contraires, LE film événement de l'été, je sais. Mais je vous rassure, gardez vos réticences, car il semblerait que je sois dotée d'un esprit étrange et singulier. Bien que cet article, vous l'avez compris par son titre, ne sera pas une éloge, il n'en sera pas moins une condamnation. Un résumé détaillé me semble désormais inutile et ennuyant, seul un léger rappel du synopsis fera l'affaire afin de vous resituer. Pour faire court, Nos Etoiles Contraires traite principalement de la rencontre entre Hazel et Gus, deux adolescents atypiques et anti-conventionnels, atteinte pour l'une et ayant été atteint pour l'autre, d'un cancer.

          Depuis le printemps dernier, j'ai effectivement constaté une forte affluence du titre The Fault In Our Stars, TFIOS ou plus récemment de la version française Nos Etoiles Contraires un peu partout sur le net. J'ai tout d'abord cherché à en savoir plus sur ce livre et cette histoire qui a visiblement tant bouleversé la planète. Telle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai découvert que l'auteur de cet ouvrage n'était autre que John Green, l'homme qui a probablement sauvé mon partiel de civilisation américaine grâce à sa chaîne YouTube de cours d'histoire. Manquant de temps, je n'ai malheureusement pas pris soin de lire le livre avant de regarder en streaming (qualité archi nulle, mais que voulez-vous, je suis curieuse et impatiente) l'adaptation cinématographique dont l'avant-première a eu lieu le 2 Juin à New-York.
Et pour être honnête, j'en ai été terriblement déçue. Peut-être est-ce à cause du surplus médiatique prônant un chef-d'oeuvre rare et réaliste ? Ou bien mon esprit critique et ma difficulté à être pleinement satisfaite ? Quoiqu'il en soit, il s'agit selon moi d'un film brassant tout les clichés imaginables d'une romance adolescente crédule, cherchant à tout prix à faire couler nos larmes et effleurant délicatement le thème du cancer, histoire de rendre la trame un temps soit peu mature. Le réalisateur Josh Boone, à qui l'on doit Stuck In Love mettant également en scène Natt Wolff (qui forme par ailleurs un duo musical avec son frère Alex), a voulu donner l'image d'un film novateur pour jeunes adultes mures et réfléchis, cependant force est de constater qu'il s'est conventionné à réunir les ingrédients nécessaires pour rendre son film populaire et attrayant pour adolescentes "fragiles". Attention, je ne dis pas que je n'ai pas été subjuguée par le charme irrésistible d'Ansel Elgort jouant le rôle de Gus ! Mais ce charme est poussé à l'extrême. Je ne dis pas non plus que je n'ai pas été envoûtée par les déclarations touchantes du duo amoureux, mais encore une fois, la sensibilité des spectateurs est titillée à l'extrême.
          Dans un premier temps, je trouve le jeu de séduction peu passionnant, le personnage de Gus terriblement arrogant et le comportement d'Hazel impertinent. Irritant par son caractère cu-cul la praline, le couple est non seulement peu crédible, mais également enfantin et irréalistement rapide de formation. C'est à se demander si en fin de compte, chacun ne recherche pas simplement à connaître une histoire d'amour avant de mourir. Le seul caractère marquant et touchant est à mon avis celui d'Isaac (joué par Natt Wolff), qui apprend à vivre avec son nouvel handicap et à contrôler ses récents sentiments émergant suite à une situation dont il est difficile pour lui de faire face. Dommage que ce dernier n'occupe pas une place plus importante dans un film traitant du thème du cancer, entre autres. Par ailleurs, le ton humoristique associé à ce film est risible tant il est ridicule. La joie de vivre et le côté jmenfoutisme de ces protagonistes est mal interprété et finalement manque de tact et de subtilité.
          Dans un second temps, plusieurs incohérences entachent les divers rebondissements. Commençons par le physique des deux adolescents qui ne reflètent en rien des mois ou années de chimiothérapie, d'hospitalisation ou de souffrance liée à un traitement contre cette maladie. (Si, les cheveux courts d'Hasel, me direz-vous). De plus, comment deux ados peuvent-ils trouver en l'espace d'un claquement de doigt les coordonnées d'un écrivain qui cherche pourtant à retourner dans l'ombre et l'anonymat ? Pire encore, comment ce séjour luxueux de l'autre côté de l'Atlantique peut-il, outre les incohérences de son but et de son organisation étonnamment rapide, être financé? Là encore, ce voyage à Amsterdam montre les clichés de la vision bien américaine d'une Europe typiquement ancienne, charmante et où l'on nous applaudit lorsque l'on s'embrasse dans la maison d'une déporté juive. Hm.
          Enfin, n'aimant pas rester sur ma fin, j'ai voulu comprendre pourquoi Nos Etoiles Contraires plaisait tant, puisque le roman s'est vendu à des millions d'exemplaires. J'ai de ce fait décidé de lire l'ouvrage, mais telle ne fut pas ma déception après lecture des toutes premières pages. J'ai effectivement été ébahie par ce roman au style d'écriture banal, voir même pas spécifiquement bien écrit, mais surtout par le caractère irréel d'un récit qui se veut réaliste. Pour parfaire mon opinion déjà peu positive, j'ai trouvé Hazel est encore plus agaçante à l'écrit qu'à l'oral (bien que j'apprécie énormément celle qui l’interprète, Shailene Woodley). Les caractères des héros ne sont pas assez développés et leur progrès est peu flagrant. Pour tout vous dire, je n'ai même pas terminé le livre tellement l'ennui et l'agacement étaient présents.
          Pour finir sur une note positive, j'apprécie grandement l'effort de John Green et Josh Boone dans la transmission du message qui se veut touchant, tolérant, ouvert et accrocheur. Ils ont réussi à montrer qu'une personne atteinte du cancer reste avant tout une personne, avec une vie, une personnalité et des rêves tout aussi décalés que chacun d'entre nous. 

Par ailleurs, j'ai tout de même retenu quelques citations tape à l'oeil et riches en intensité
don't j'aimerais vous faire part :
- "What a slut time is. She screws everybody."
- "You don't get to choose if you get hurt in this world... but you do have some say in who hurts you. I like my choices."
- "My thoughts are stars I cannot fathom into constellations"
- "It would be a privilege to have my heart broken by you.”
- “The world is not a wish-granting factory.”
- “You are so busy being YOU that you have no idea how utterly unprecedented you are.” 


Afin de clore le sujet, sachez que - pour l'anecdote sympa à ressortir à son entourage - le titre anglais "The Fault In Our Stars" est tiré d'une pièce de Shakespeare, Jules César, où les meurtriers de ce dernier,  Cassius et Brutus, discutent, menant le premier à dire au second "The fault, dear Brutus, is not in our stars, / But in ourselves, that we are underlings."



*Minute Titre: Ed Sheeran est un auteur compositeur interprète britannique au début de carrière difficile mais doté d'un talent ahurissant l'ayant mené au Top 1 des Charts de nombreux pays à travers le globe. Son dernier album X est un incontournable bijoux, mêlant des rythmes pop acoustique, folk et hip-hop. Il a composé All Of The Stars spécialement pour le film et figure ainsi dans la soundtrack, au côté notamment de Birdy et Kodaline.

Avez-vous vu ce film ? Ou avez-vous lu le livre ? Qu'en avez-vous pensez ? Partagez-vous mon avis ? Quoiqu'il en soit, faites moi partager le vôtre en commentaire ! N'hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux et à souscrire à ma newletter.

Bon week-end, et n'oubliez pas de sourire xx

28 août 2014

'Dear Mr President'

Remaniement? Remanierez-vous plutôt !


Dear Mr President - P!nk



Je pars dans tout les sens pour au final ne pas dire grand chose, mais il m'est difficile de mettre des mots sur ma pensée et mon ressenti, sans risquer d'y aller trop fort et de manquer de respect.

Lettre ouverte au Président, et, au fond, à toutes les personnalités politiques.


Le sourire des français est aujourd'hui timide et fébrile pour certains, nul et inexistant pour d'autres. Tout comme la croissance, finalement. Consciente de la gravité de la crise économique qui tend à se transformer en une période de dépression semblable à 1929, je ne peux pour autant contenir ma stupéfaction quant à la manière dont cette dernière est gérée. Des promesses irrespectables et donc irrespectées, un adultère médiatisé, un conseiller et directeur en communication aux goûts de luxe, un ancien directeur du FMI aux couilles de luxe, des propos de parlementaires racistes envers une ministre, des actions magouilleuses à répétition, des ministres indisciplinés, des egos qui semblent prévaloir sur l'efficacité, des déclarations chocs réfléchies, des livres rédigés dans un but purement lucratif et honorifique, des disputes puériles digne d'une cour de récré, des mises en examen minutées et calculées, des mensonges successifs et excessifs... Vous nous prenez pour des singes, mais ne comprenez-vous pas que derrière vos costards à mille euros, ce sont vous les animaux
Je suis abasourdie, dépitée mais surtout attristée d'assister impuissante à cette débâcle. L'impuissance est effectivement, sans aucun doute, le pire des sentiments. Que faire ? Voter pour des incapables ? S'abstenir et être mécontent du résultat ? Descendre dans la rue et perdre une journée de travail ? Payer ces impôts & charges mensuelles et finir au resto du coeur ? Nous sommes dans une impasse, un tunnel sans issue. Non sans être de nature défaitiste, je suis malheureusement consciente du caractère fatal de la posture dans laquelle nous nous trouvons. Ni une nouvelle rentrée, un nouveau gouvernement, ou même un nouveau Président, la droite, le FN, la sortie de l'Euro... ne permettront de modifier la machine politique. Un remaniement ? Remanierez-vous, oui ! Aujourd'hui j'ai perdu toute confiance. Cette perte de confiance, aussi profonde soit-elle, ne serait pas réellement dramatique si elle ne concernait que vous. Or j'ai également perdu confiance en mon pays, en les médias, en mes choix de vie, en l'avenir.

Sans même évoquer le futur, je ne peux m'empêcher de constater que la rentrée n'aura jamais autant dominé les conversations et raisonné dans nos oreilles que cette année. Officiellement pleine d'espoir et de renouveau pour les politiciens, officieusement décourageante et accablante pour les français. Avec entre autres un changement du rythme scolaire sans queue ni tête, un coût de la vie étudiante supérieure à l'inflation, une hausse - plus symbolique que significative - de la bourse du CROUS (+O,7%), l'annonce de la fusion de la prime pour l'emploi et du RSA, un taux de chômage chez les jeunes diplomés (22,4%) dangereusement grandissant, une hausse surprenante des impôts, un embargo russe soudain, un déficit public à faire retourner Louis XVI dans sa tombe et un nombre d'exilés fiscal croissant, je vous avoue que je ne sais où donner de la tête. Dois-je rire ou pleurer ? Sincèrement, la conjoncture actuelle est tellement ridicule qu'il est préférable d'en rire, afin de ne pas se laisser sombrer dans la mélancolie.
Mélancolique je le suis, car en 2012, alors que je ne disposais pas encore du droit de vote, cela ne m'empêchait pas d'avoir une opinion et un avis bien tranché. En 2012, j'étais déjà consternée par la situation économique mondiale et nationale, mais surtout j'avais encore fois en l'avenir et en mes futurs dirigeants. Car oui, en 2012 je ne pouvais plus sentir notre ancien Président et était pleine d'espoir quant à cette nouvelle étape de la période d'alternance qui caractérise la Vème République depuis 1981. Le changement était censé être maintenant, et j'y croyais. Alors je vous le demande solennellement, changez vous même ou bien changez de métiercessez vos âneries et imbécillités et surtout, préoccupez-vous de la France plutôt que de votre petite personne et de votre compte en banque.

Sincèrement,                                         
une étudiante française abattue.


_____________________________


*Minute Titre: P!nk (Alecia Beth Moore, de son vrai nom) est une chanteuse américaine dont le caractère bien trempé et engagé se retrouve dans ses albums. Son dernier en date, The Truth About Love, fut lors de sa sortie en 2012 n°1 des Charts dans 7 pays différents, et n°4 en France.



Et vous, si vous pouviez parler au Président, que souhaiteriez-vous lui dire ? Le féliciter, l'insulter, l'encourager, le secouer? Dites moi tout.
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En dépit de tout, n'oubliez pas de sourire xx

26 août 2014

'Rocky road to Dublin'

Un an en Irlande, deux ans après



Je débute ce blog par un article qui me tient à coeur: un résumé - bien trop court par rapport à l'intensité et l'importance - de mon année en Irlande.


Le 26 Août est une date qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.


          Vous savez cette phrase que l'on entend souvent : "Le dernier jour du reste de ta vie". Et bien il y a deux ans tout pile, cette expression résumait avec perfection et exactitude l'état d'esprit dans lequel je me trouvais. A cet instant, j'avais des étoiles mélangées aux larmes dans mes yeux. Et encore maintenant, je me demande si ces dernières étaient de joie ou de tristesse. Il y a deux ans j'avais des idées & rêves plein la tête, un sentiment d'impatience incontrôlable  mais surtout un coeur serré mais apaisé. C'est effectivement le 26 Août 2012 qu'une grande partie de ma vie a changé, car je m’apprêtais à connaître ce qui reste pour moi la meilleure période de ma vie. En effet du haut de mes 17 ans, je quittais pour 10 mois ma famille et m'envolais pour Dublin, accompagnée de mon t-shirt XL jaune poussin d'STS et du sac à dos assorti pour parfaire mon accoutrement de jeune touriste. J'étais fin prête à affronter la campagne et l'accent hostile irlandais, à vivre une année de folie et à y faire de nouvelles rencontres. Après le lycée j'ai effectivement enfin sauté le pas et réalisé un rêve qui me titillait depuis le collège. Cette année à l'étranger, je l'ai voulu éperdument depuis ce qui me semble être toujours, j'en ai rêvé les yeux ouverts, je me suis battue pour convaincre mon entourage et faire taire les réticents. Ce rêve, j'ai essayé de l'enfouir, me sentant coupable d'avoir une envie si démesurée quant à mon mode de vie et ma situation, mais en vain. Ce besoin d'aventure bouillonnait en moi. C'est donc tout naturellement qu'à la fin de mon année de terminale je me suis tournée vers un organisme de séjour à l'étranger plutôt qu'une fac. J'ai refusé de suivre le chemin de mes camarades et ai préféré m'isoler le temps d'une année pour me ressourcer dans un pays anglo-saxon au charme époustouflant.
          J'ai donc vécu de Août 2012 à Juin 2013 dans une famille d'accueil à Monaghan, petite ville au Nord de la République d'Irlande, à quelques kilomètres de la frontière avec l'Irlande du Nord, entourée d’innombrables autres exchange students des quatre coins du globe mais surtout de ma soeur d'accueil finlandaise, Erika. C'est avec plaisir et nostalgie que je vous redirige vers le blog que j'ai tenu - plus ou moins régulièrement - tout au long de mon année irlandaise afin de vous livrer plus de détails sur ma vie et mes pensées là-bas.

Après vous avoir fait partager plus haut une chanson populaire irlandaise, place à la danse ! (filmée par mes soins lors d'un spectacle à Dublin)





          Je peux à présent affirmer que j'ai des amis en Irlande, Finlande, Allemagne, Italie, Espagne, Danemark, Brésil, Mexique, Canada.., Cette année m'a fait grandir et m'a énormément appris sur moi-même, sur les relations avec les autres, sur l'éloignement, sur le bonheur, sur les autres pays mais également beaucoup sur le notre ! Je me sens plus ouverte, plus forte et plus sûre de moi. Cette année en Irlande m'a en effet aidé à prendre confiance en moi, à gérer des situations seule, à prendre mes propres décisions et à les assumer pleinement, à m'ouvrir et à communiquer avec plus d'aisance. Bien entendu, j'y ai appris l'anglais et quelques mots ou expressions irlandaises, bien que je ne me considère pas bilingue (sauf sur mon CV)

Je vous laisse avec une petite sélection de photos :


Campagne irlandaise



Mes voisins


Deux pintes


Temple Bar - Dublin
Danse irlandaise

Les Halles - Dublin


Indication de voie sans issue (si si!)

La devanture d'une église - Armagh
La chaussée des Géants (Giants' Causeway)



Maison de la Guinness - Dublin
A random pub

Hot choc & scones




Soirée au pub
Aéroport de Dublin




Sur la Liffey - Dublin
Monaghan

Un leprechaun dans les rues de la capitale


*Minute Titre: The High Kings est un groupe irlandais formé à Dublin en 2008 dont le dernier album, Friends For Life, fut n°1 des Charts en Irlande et resta dans le Top 100 durant 16 semaines.



N'hésitez pas à me faire signe si vous êtes un ancien ou futur exchange student, à donner votre avis sur ce premier article ou sur mon ancien blog et surtout à me dire si tout cela vous donne envie de visiter les terres de U2, Colin Farrell & Niall Horan !
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A bientôt, 

...et n'oubliez pas de sourire xx

20 août 2014

'The End has a Start'

Le début de la fin, ou la fin d'un début ?






          Vous vous dites certainement "ENCORE un autre blog?". Et bien oui, après avoir touché à Facebook, Twitter, Instagram, Wattpad, Deezer, Tumblr, Pinterest, WeHeartIt.., je me surprends moi-même à ouvrir mon propre blog. Voilà maintenant plusieurs mois que cette idée me trotte dans la tête, cependant le manque d'assurance, la peur de l'échec, la crainte de ne pas avoir assez de temps à y consacrer, mais surtout la prise de conscience du nombre incalculable de bloggers sur la toile m'ont prudemment poussé à mettre de côté ce projet. J'ai eu, je l'avoue, cette réaction lâche de me dire que c'était trop tard, que l'ère des blogs étaient déjà bien entamée et qu'il serait donc inutile de me lancer là dedans maintenant. Or j'ai toujours eu du mal à pleinement me retrouver dans un blog - non pas que j'en suive beaucoup. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de mettre de côté mes appréhensions et de me jeter dans la gueule du loup ! 
La fin des vacances rimera donc pour ma part avec nouveau départ (d'où le titre "The end has a start")

J'ai tout d'abord songé à créer un blog sur le thème du voyage, puis j'ai réalisé que le contenu serait plutôt rébarbatif et peu captivant, puisque chacun de mes périples ont eu lieu dans des pays européens, communs et banaux, si j'ose dire (Irlande, Angleterre, Allemagne, Italie, Portugal, provinces françaises...). Je me suis donc résignée à créer un blog "lifestyle", bien qu'il en existe déjà trop à mon goût. J'essaierai de le rendre attractif, original et touchant, mais n'est-ce pas ce que tout blogger cherche, après tout? 

            Ce blog regroupera ainsi des critiques cinématographiques, littéraires et musicales, mais également des avis sur un sujet d'actualité ou tout simplement un thème qui me tient à coeur. De temps à autres vous pourrez y retrouver des Do It Yourself (DIY), des idées recettes et autres astuces quotidiennes qui rendront votre vie plus pétillante. Et pour le reste, on verra ! Par ailleurs, chaque titre de mes articles reprendra celui d'une chanson, actuelle ou ancienne, connue ou non, française ou étrangère, avec en prime quelques lignes sur l'interprète en fin d'articles. La musique est omniprésente dans mon quotidien, pourquoi ne pas vous la faire partager?


*Minute Titre: Editors est un groupe britannique de rock indépendant, formé en 2002 et originaire de Birmingham. On dénombre quatre albums à leur actif, dont le dernier sorti en 2013 s’intitulant The Weight Of Your Love qui fut n°6 du UK Album Chart.


          En espérant avoir réussi à retenir l'attention de quelques lecteurs, je vous propose de souscrire à ma newsletterN'hésitez pas à partager ma page sur les réseaux sociaux.
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