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8 oct. 2015

Adventure Time (2)

ERASMUS in Pécs, Hongrie.



Jo napot kivanok ! Vous avez vu, je m'améliore en hongrois, hein? #oupas.

Après un article écrit vite fait mais par forcément bien fait (désolée), je reviens avec la deuxième partie afin cette fois-ci de décrire un peu plus précisément ma ville d'accueil et ma vie en Hongrie. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram, snapchat: eugenie_bd), vous avez surement déjà un bel aperçu régulier de mes aventures là-bas !




  • Pécs, un ville de diversité
          Depuis le 1er septembre, je vis à Pécs (à prononcer avec un mélange entre "pitch" et "pêche"), une ville de 146 000 habitants au sud de la Hongrie. Située en Transdanubie dans le comitat de Baranya, cette ville est littéralement entourée de monts et collines. Elle se trouve d'ailleurs au pied du massif du Mecsek. Outre les paysages à couper les souffle entourant Pécs, la ville elle-même est un endroit fabuleux. Marquée par son histoire et sa proximité avec les Balkans, cette ville est en effet le reflet d'une diversité spectaculaire. Je ne me lasse pas de passer pourtant 4 fois par jour devant certains batiments. A chaque regard, je m'émerveille.







Un peu d'histoireLorsque l'Ouest de la Hongrie a été annexé à l'Empire romain, les Romains ont fondé cette ville, alors nommée Sopianae. La religion était alors le christianisme, jusqu'à la chute de l'Empire romain en 476. C'est ensuite Charlemagne qui a reconquit la ville et l'a nommé Quinque Basilicae (« cinq basiliques »). Pourquoi ce nom? Tout simplement car les églises de la ville ont été construites avec des matériaux provenant de cinq anciennes chapelles chrétiennes. Plus tard, la ville est devenue Quinque Ecclesiae (« cinq églises »). Ce n'est qu'à partir de 1235 que le nom de Pécs apparaît. 

En 1367, Louis Ier de Hongrie y fonde la première université du pays, la Studium Generale. Au XVème siècle, la ville devient ainsi un haut lieu de l'humanisme de la Renaissance. Après la défaite du roi de Hongrie Louis II en 1526, Pécs est pillée et brûlée par les Turcs. C'est ensuite Ferdinand 1er, empereur des Romains, qui a reconquit la ville avant que celle-ci ne soit de nouveau prise par les Turcs en 1529. 
En 1780, Pécs reçoit le rang de ville libre royale par la reine et impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. La ville poursuit son développement sous l'ère industrielle et devient un haut lieu de la production céramique, grâce notamment à Zsolnay.

Les romains, les capétiens, les turcs, les magyars.... Jonglant de domination en domination, elle a également au fur et à mesure du temps eut plusieurs noms. Les romains sont les premiers à avoir fondé cette ville, lui donnait le nom de Sopianae. Les magyars l'ont appelés Pécs, les turcs Pecuy, les allemands Fünfkirchen et les français Cinq-Églises.


Un peu de culture : L'histoire Pécs se retrouve énormément dans son architecture et son patrimoine : un basilique à 4 clochés, des chapelles et églises, mais également une mosquée (par la suite réutilisé comme église et classé patrimoine de l’UNESCO). Des remparts, une barbacane, des styles architecturaux aussi variés que les couleurs des façades...


Cinquième ville de Hongrie, Pécs est une cité cosmopolite marquée par son histoire riche et l'influence des nombreuses nationalités qui y habitent, essentiellement des Hongrois, des Croates et des Souabes du Danube. Par ailleurs, il n'y a pas une semaine sans qu'il ne se passe un événement culturel dans cette ville : un carnaval, une fête du vin, une course à pied, des concerts, des défilés de vieilles voitures.... ce n'est pas pour rien qu'elle a été élue capitale européenne de la culture en 2010 !


  • PTE, une université "un an plus jeune que la Stella Artois"
          J'étudie à PTE (acronyme de Pécsi Tudományegyetem), la première université de Hongrie et l'une des plus ancien du continent. "Un an plus jeune que la bière Stella Artois", dixit le directeur de l'université. D'ailleurs, c'est le même directeur qui, lors de la pré-rentrée des internationaux/erasmus, nous a dit de profiter un maximum de cette année, de sortir boire un verre et d'éventuellement aller en cours.
Divisée en plusieurs campus éparpillés un peu partout dans la ville (Faculty of Business, Law, Humanities, International Relations, Ingeneering, Art, Medicine, Sports....), cette université créé en 1367 est extrêmement fière de son histoire et de sa qualité d'enseignement, et elle a de quoi. Des étudiants pourtant de Budapest (la capitale) viennent étudier ici, et ce notamment pour la possibilité d'avoir des cours en anglais. C'est d'ailleurs ce petit plus qui fait que PTE accueille énormément d'internationaux, qui - à l'inverse des erasmus ou autre programme temporaire hors Europe - viennent à Pécs pour y faire tout leur cursus. J'ai notamment rencontré pas mal de Kazakhes, Tunisien, Albanais, Chinois et même Espagnols et Italiens qui sont ici pour leurs études de médecine ou d'économie. Le site de la fac est lui-même fait pour les internationaux, avec une rubrique sur les traditions hongroises, les habitudes alimentaires, comment se rendre à Pécs, pourquoi y venir...ainsi qu'un guide "Comment survivre à Pécs" avec tout les éléments utiles tels que les lignes de bus, les numéros des taxis et de quelques médecins... 

Concernant les cours, et notamment en droit, personnellement je trouve que les cours c'est de la rigolade. Pas de cours en amphi, juste des mini classes allant de 4 à 20 élèves. Personne ne note, tout le monde est sur son portable (connexion wifi au top dans la fac!). L'un de mes cours, le prof ne prend même pas la peine de faire cours : ce sont les élèves qui chaque semaine doivent faire un exposé de 45 min afin de présenter le système juridique d'un pays. Je passe dans 1 semaine...wish me luck !

Pour l'anecdote : le souvenir le plus wtf à propos de cette université reste pour l'instant la course de bateaux dragon organisé par la fac de sport samedi dernier. Pour faire très court, une compétition de bateau était organisée sur un lac.......en même temps qu'une compétition de goulash (le plat traditionnel hongrois) ! Du grand n'importe quoi. Pendant que la majeure partie de l'équipe pagayait, l'autre devait cuisiner sur un réchaud et dans une marmite semblable à celle d'Obélix. Chaque équipe avait un cageot avec tout les ingrédients nécessaires et au moins 3 palettes de 30 bières ainsi que de la palinka (alcool hongrois à 40 degré) et d'autres bouteilles de liqueur ou de vins venant de Croatie ou de Slovaquie. Et le tout à volonté et gratuitement ! Du grand n'importe quoi j'vous dis ! 

Bref, un université extrêmement accueillante et chaleureuse, comme vous pouvez le constater.


  • Erasmus, non pas un an dans une vie mais une vie en un an.
          Erasmus c'est une philosophie de vie je crois. Pas de préjugés, pas de retenus, une ouverture d'esprit et une capacité relationnelle incroyable. D'ailleurs, je me demande ce que je fais parmi tout ces gens absolument fantastique et charismatiques. 
La vie se fait entièrement entre étudiants erasmus (soirées, voyages, cours...) et les quelques hongrois qui font partie de ESN ou qui prennent des cours en anglais. Oh oui, d'ailleurs je ne peux pas parler de la fac sans parler d'ESN - Erasmus Social Network -, l'association qui encadre et accompagne les erasmus. Les membres de l'association en Hongrie semblent être actifs, mais ceux d'ESN Pécs le sont à 400 000 000%. Pas une semaine sans qu'il n'y ait moins de 3 évènements d'organisés (Camp d'intégration, city adventure tour, language learning, pub quiz, club nights, forest trip, wine tasting, BBQ, trips, country presentation evening...). J'admire leur implication et leur dévotion pour nous faire passer un semestre ou une année inoubliable.

Erasmus dans les pays d'Europe centrale ou de l'Est se résume donc à sortir dès le mardi jusqu'au samedi, à boire des pintes à 1€ et à entrer en boite pour 3€. Ca se résume aussi à voyager un week-end sur deux dans les pays frontaliers ou à l'intérieur même du pays d'accueil. Erasmus ça se résume aussi beaucoup au plan-cul (je ne parle pas pour moi!! Mais il faut bien l'avouer..) ou aux histoires sans lendemain. Mais ça se résume aussi à des couples internationaux (et mon dieu qu'il y en a ! Turque/Hollandais, Roumaine/Hollandais, Allemande/Tchéque, Française/Norvégien, Américaine/Allemand....)
Erasmus ça se résume à abandonner son confort quotidien, ses habitudes et sa façon de penser au profit de non pas une culture, mais d'une bonne douzaine d'autres. Cette année c'est l'expérience, la découverte, le "je m'en fous, j'ose" et le "je dormirai que je rentrerai".


Erasmus c'est aussi pour moi la découverte de la vie en résidence étudiante à 120€ par mois. Et le résultat est aussi négatif que positif. Avoir une chambre de 10m² pour deux avec de la moquette sans réelle couleur tellement il y a de tâches, avoir une salle de bain dont le tuyau de douche est relié au robinet du lavabo, avoir des coupures d'eau chaude... Mais surtout, avoir une cuisine ainsi qu'une machine à laver pour la centaine d'étudiants. Ceci étant dit, c'est aussi avoir des soirées dans la chambre du voisin, des dégustations de lasagnes fait maison par les italiens, des meetings dans la salle télé.... En bref, c'est pas du luxe mais c'est conviviale.
Sur l'un des murs de la résidence, il est écrit "Erasmus is not a year in a life, but a life in a year" et il n'y a rien de plus exact !



Je sais que cet article est interminable, et si vous êtes arrivés jusqu'au bout, sincèrement je vous en remercie ! J'espère que vous avez apprécié ce petit aperçu de ma nouvelle vie, et surtout que cela vous a donné envie de visiter la Hongrie ou même de partir étudier à l'étranger.
Köszi és sziastok !

Pécs, d'un point de vue très (très) lointain !


21 août 2015

'Voyage voyage'

Préparer son voyage en 6 étapes

Encore un mois sans grande activité sur Oops my mind... oups.




Attendez. Quoi? On est déjà le 21 août? Pardon? C'est déjà la fin de l'été? HEIN? Mon CDD se termine dans une semaine? Comment ça dans 10 jours je pars en Hongrie?! Mais merde à la fin, pourquoi personne ne m'avait prévenu que le temps passait si vite...

          Mon départ en Hongrie approche à pas de géant, et je suis tiraillée entre une impatience démesurée et un stress incontrôlé. Ce n'est pas le fait de partir loin et longtemps qui me fait peur puisque j'ai déjà vécu en Irlande après le lycée et je sais donc à quoi m'attendre. C'est plutôt l'idée de me débrouiller sur place par mes propres moyens qui me tord l'estomac. 
J'ai moi-même choisi de partir dans un pays où je n'avais encore jamais mis les pieds et envers lequel j'avais pleins de petits a priori sans rien vraiment y connaitre, au fond. Je voulais un pays dont la langue et la monnaie m'étaient inconnues. Un pays peu ordinaire. Je voulais de la découverte, de l'aventure. Je voulais du challenge. Et à dix jours du grand départ, mon dieu je regrette tant de m'être infligée ce challenge ! Je suis mazo ou quoi? Le hongroie est une langue de barbare, je suis une associable et je fais souffrir ma pauvre mère. Pourquoi ai-je décidé de partir un an? Je suis folle, ça ne correspond pas à ma personnalité. 
Mais d'un autre coté, j'en crève d'envie, putain. J'attends de faire mes valises depuis le jour où j'ai reposé un orteil sur le sol français. Comme je l'ai déjà dit ici, j'aime la France mais je chercher toujours à la quitter. Et plus je parcours le guide du routard sur la Hongrie, plus j'ai hâte de découvrir ces lieux par moi-même. Plus je reçois des mails de la fac, et plus j'ai envie d'y étudier. Plus les gens postent sur le groupe Facebook des internationaux à Pécs, et plus je veux les rencontrer ! Je n'attends qu'une chose: m'envoler, que mon coeur batte à nouveau d'excitation & de stress et que mes yeux & mes oreilles s'émerveillent encore. 
Oui je suis la personnification de la contradiction.

Cela fait maintenant pas mal de temps que je prépare mon voyage, et j'ai pensé qu'il serait judicieux de faire partager les étapes de ma préparation à tout ceux qui voyageront le temps d'une semaine ou de toute une vie. En effet, avant de partir il faudra (bien te couuuvriiir) :

  • 1. Réserver son billet au meilleur prix

Comparez les prix, les aéroports de départ et d'arrivé, les limitations de kilos en soute par voyageur ou encore la taille autorisée du bagage en cabine. Toutes ces données varient d'une compagnie aérienne à l'autre, rien est uniformisé. Vous connaissez à peu près les aéroports français et leur localisation, mais à l'étranger aussi, les aéroports peuvent être très éloignés de la ville. (cf "Paris-Beauvais" à...70km de Paris).
Perso, je m'envolerai avec EasyJet depuis Paris Charles de Gaulle et jusqu'à Budapest-Ferenc Liszt. Ce qui veut signifie également qu'il a fallu que je rajoute un billet de train Rennes-Paris à mon prix d'avion. Mais même en cumulant TGV + Avion, le tout me revenait largement moins cher qu'un départ de l'aéroport de Rennes ou Nantes via Air France.
De la même façon, il est plus rassurant de savoir à l'avance comment se rendre depuis l'aéroport jusqu'à son lieu de séjour. Transports en commun, taxi, trains? Pour ma part, ça sera à trajet Budapest > Pécs (300km) en navette (minibus) déjà réservée en ligne.
Inutile de repréciser qu'une réservation à l'avance assure un meilleur prix.

  • 2. Avoir une pièce d'identité valide
Une simple carte d'identité nationale suffit si vous voyagez au sein de l'Union Européenne, un passeport sera nécessaire si vous en dépassez les frontières. Un visa peut également être demandé dans pas mal de pays. La validité du titre au moment du départ, c'est bien, la validité au moment du retour, c'est mieux ! Histoire de ne pas rester bloqué comme un idiot à l'aéroport le dernier jour. Si ce n'est pas le cas, allez vite la renouveler à la mairie de votre commune. Astuce: photocopiez votre pièce d'identité, un double dans la valise, un autre dans le sac à main. 
Si jamais vous pensez conduire sur place, prenez votre permis avec vous ! Les nouveaux permis sont valables dans toute l'Union Européenne, et il vous sera nécessaire pour demander gratuitement et sans épreuve supplémentaire un permis international. 

  • 3. S'assurer d'être assuré
Partir ne veut pas dire se mettre à l'abris des problèmes ou de la paperasse administrative, bien au contraire ! Avant de quitter le territoire français, il faut avant vérifier que l'on est bien assuré, pour le meilleur et pour le pire. Si comme moi vous avez la chance de partir dans un pays membre de l'Union Européenne, pensez simplement à commander une quinzaine de jours avant votre départ (maximum) votre Carte Européenne d'assurance maladie. Celle-ci vous permettra d'être couvert pour les petits soucis, mais si vous souhaitez une couverture totale des frais réels, demandez un supplément d'assurance auprès de votre sécurité sociale pour les étudiants ou votre mutuelle (frais d'hospitalisations, remboursement à 100%, prise en charge directe, rapatriement...)


  • 4. Posséder de la monnaie locale ou avoir une carte bancaire adéquate
Si comme moi vous avez la malchance de partir dans un pays en dehors de la zone Euro, faites attention aux frais de change et aux plafonds de retrait compris avec votre carte. Si jamais les conditions ne vous satisfont pas, revoyez le tout à la hausse avec votre conseiller ou bien commander carrément une nouvelle carte avant votre départ. Le must pour les grands voyageurs est d'avoir une Gold, mais cette dernière côute plus chère par mois, évidemment. Renseigner vous également sur le calcul de conversion à faire entre l'Euro et la monnaie locale (ex: 1€ = env. 312 forints hongrois)


  • 5. Se renseigner sur le pays d'accueil


Il n'y a rien de plus agréable que de rencontrer des étrangers qui se mettent à te parler de la France et de son territoire, de sa situation politique ou de ses personnalités publiques. Cela me parait en effet tout à fait logique voire indispensable de faire en amont quelques recherches sur notre pays d'accueil. Système politique, nom du Président, habitudes alimentaires, religion dominante, capital,  pays frontaliers, langues... Partir à l'étranger ce n'est non pas importer sa propre culture mais bien se plier à celle du pays de destination. Guide du routard, site internet local, articles de presse, expériences des autres... tout est bon à prendre.



  • 6. Faire sa valise
On ne peut pas déroger à cette étape, malheureusement ! C'est certainement le moment le plus excitant et le plus casse-tête de tout. Que l'on fasse sa valise pour une semaine ou pour un an, l'exercice reste difficile. Vouloir tout prendre mais être limité niveau poids et espace. Pensez à faire un tour sur accuweather.com. Attention aux ciseaux, briquets ou coupe-ongle souvent non autorisés dans les bagages en cabine. De même que les flacon de plus de 100 mL. 
Le plus dure pour moi sera de choisir lesquelles de mes peluches auront le privilège de m'accompagner dans cette aventure.


--> Il me reste encore l'étape 5 à peaufiner et l'étape 6 à faire entièrement !

Sur ce, BON VOYAGE !

12 mars 2015

'On The Run'

Quand voyager devient une addiction.


Rares sont les personnes qui n'ont effectué qu'un seul voyage dans leur vie. Dès l'instant où l'on commence à goûter aux joies de l'aventure, il est impossible de ne se contenter que d'une seule bouchée. Cette excitation, cette impatience, cette adrénaline deviennent très vite des sensations indispensables à notre bonheur.  Il est en effet bien rare que le premier voyage reste l'unique entrepris. Un voyage en appelle toujours un autre, et je ne saurais donner une raison rationnelle à cela. Voyager est une addiction au même titre qu'une autre et dont le seul moyen de s'en échapper est d'y succomber. 


Paris-Dublin, 26/08/12



Nous devons voyager. Voyager c'est accroître sa connaissance du monde, c'est découvir les différents lieux qui constituent notre planète. Voyager c'est s'ouvrir aux autres. Voyager c'est aussi tout simplement ouvrir à la fois ses yeux, ses oreilles et sa bouche. Voyager c'est être curieux. Voyager c'est comprendre. Voyager c'est se créer des souvenirs intenses. Voyager c'est accepter de remettre certaines de ses croyances, idéologies ou préjugés en cause. Voyager c'est accepter l'autre. Voyager c'est aimer recevoir. Voyager c'est aimer transmettre. 
Nous avons besoin de voyager. Voyager permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même, de se dévoiler, de se révéler même. Voyager permet d'accroître sa confiance et son estime de soi. Voyager permet non seulement d'en apprendre plus sur le pays/la région que l'on découvre, mais également d'en apprendre beaucoup sur sa propre région. Voyager permet de s'épanouir. Voyager permet de sortir de sa zone de confort. Voyager permet de se liberer, de se décoincer et d’accroître sa sociabilité. Voyager permet de mieux connaitre l'humain et d'être plus ouverts sur les autres. Voyager permet d'être tolérant. Voyager permet de sourire et d'avoir les yeux qui pétillent. Voyager permet de développer un sens critique. Bref, pour toutes ces raisons, l'Homme a besoin de voyager.

J'adore être ailleurs que chez mes parents, ca ce n'est pas nouveau. Je vous renvoie notamment vers la rubrique sorties, et en particulier mes articles sur mon récent voyage à Barcelone et mon année en Irlande ou encore sur mon article à propos de mes études. Mon amour pour les voyages et l'éloignement du domicile n'est pas une grande nouvelle, ni une grande originalité d'ailleurs. En effet, la plupart des gens désormais aime voyager et le font avec une aisance inimaginable ne serait-ce que 15 ans auparavant. Notre génération est particulièrement sujette à partir, par le biais des études, du travail ou tout simplement en tant que loisirs. Ce que j'aime dans le voyage, c'est bien entendu l'inconnu et la découverte d'un lieu, d'une langue et d'un mode de vie. Mais j'apprécie aussi tout particulièrement la préparation d'un voyage et les recherches préliminaires ainsi que le trajet. Ceci d'autant plus lorsque je suis seule. Oui, je pense qu'au fond, c'est ça que j'aime : me retrouver seule avec moi-même et ne devoir compter que sur moi. Ne dépendre de personne d'autre. Me débrouiller et prendre l'entière responsabilité de mes erreurs. 


                   Dans un peu plus d'un mois, je m'envole vers la Finlande passer une semaine chez ma très chère "soeur d'accueil" avec qui j'ai partagé ma famille, mon école et ma chambre en Irlande, mais également mes angoisses, mes moments de joies, ma sueur à la salle de sport, mes coups de gueule, mes larmes, mes fous rires, mes verres de Guinness au pub et mes soirées arrosées en boite. Bref, ma soeur quoi.
Ceci étant dit, ce qui m'enchante le plus et ce qui me donne l'envie d'écrire sur cet thématique c'est la grande nouvelle que j'ai reçu hier. En effet, pour toutes les raisons énumérées plus haut, lorsque s'est offerte à moi l’opportunité de partir en programme Erasmus, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'aurais pu attendre et partir en master, mais j'avais soif d'aventure. Cela fait en effet déjà deux ans que je suis revenue en France et que j'étudie dans la même ville, je commence donc à me lasser je dois dire. J'aurais pu me résigner à partir un semestre, tant pour des questions financières, familiales que d'orientations. Mais là encore, j'avais soif d'aventure. Alors sans y réfléchir à deux fois, je savais que je voulais partir un an. Que je devais partir.





Mon caractère solitaire et parfois trop introverti m'a amené à choisir un pays où peu d'étudiants désiraient étudier, où peu de gens rêvent de passer leur vacances et que peu de français prennent la peine de visiter. Un pays d'Europe centrale : la Hongrie. Je serai non pas dans sa capitale Budapest, mais dans une plus petite ville au sud du pays : Pécs. J'ai en effet appris hier de façon certaine que j'allais partir étudier là-bas. Vous m'entendez crier de joie ? Vous me voyez faire une danse de la joie ? Vous sentez le sol bouger à cause de mes sauts ? Non? Et bien imaginez la scène ! Car c'est exactement dans cet état d'esprit que je me trouve actuellement. 



Une aventure et un pays de plus au compteur, ENFIN.



Le Parlement hongrois

Partagez-vous la même opinion que moi à propose des voyages et de leur caractère addictif ? Quels sont vos projets d'aventure ? Dites moi tout, je suis curieuse !

Bonne soirée, et n'oubliez pas de sourire, le week-end approche !

21 déc. 2014

'La valse des regrets' - Bilan 2014



Adventure needs !


          Ca y est. Nous sommes dans la dernière moitié du dernier mois de l'année. La dernière semaine complète. La dernière ligne droite. La dernière page du dernier chapitre du livre 2014. Je n'en reviens pas. Pour moi, c'est comme si le temps s'était arrêté en 2012, je ne sais pas pourquoi ! Le temps que je réalise que nous sommes en 2014 et pouf, on passe déjà à 2015. Non mais c'est dingue ça, dis, le temps, tu ne peux pas ralentir un petit peu? Il faudrait que les journées durent 30 heures, les semaines 10 jours et les mois 5 semaines. J'ai l'impression de ne rien faire et pourtant les journées, semaines et mois défilent à la vitesse de la lumière. Je cligne des yeux et bam, on est déjà le lendemain. Il devrait sincèrement y avoir un bouton pause, ou slow-motion au moins. Quoiqu'une touche reset ne serait pas de refus non plus. Par contre, une touche avance rapide, non merci, c'est inutile, c'est déjà la vitesse normal je trouve.




 Mais arrêtons de rêver, la vie n'est pas un film et encore moins une série - même si parfois (ok, souvent) je me demande si je ne suis pas l’héroïne d'une série à mon insu, comme dans le film The Truman Show avec Jim Carrey.




  Pour en revenir au sujet premier de ce post, à savoir la fin de 2014, j'avoue rester perplexe devant cette année. Il y a quelques jours de ça, je me suis surprise à réfléchir (oui, ça m'arrive) et à faire le bilan de cette année twenty-fourteen. Et pour être honnête, rien d'extra-ordinaire, de surprenant ou d'extrêmement joyeux n'en est ressorti. C'est vrai ça, j'ai l'impression de n'avoir rien accompli, mise à part passer ma première année de droit et être parti à Londres. C'est donc avec une pointe de nostalgie, une once de tristesse et une bonne poignée de regrets que je conclus cette année. Il faut dire que 2013 avait frappé fort et m'avait réservée tellement de surprises, d'imprévus, d'inconnus, d'émotions et de joie qu'il était difficile pour 2014 de rivaliser avec. Cette année-ci n'était pas non plus terriblement désastreuse ou déprimante, non, loin de là même, mais disons qu'elle était plus banale, plus ennuyante, plus décevante et moins aventureuse. J'ai une grande part de responsabilité là-dedans, j'en ai conscience et je le regrette amèrement.



            En ce moment j'ai l'impression de perdre mon temps, ou plutôt de ne pas utiliser mon temps à bon escient. J'ai l'impression de ne plus profiter de la vie, de ne rien faire de ma vie, de ne rien accomplir, de n'aider personne et d'être juste un corps inutile. "Tu comprends pas que si tu ne fais rien, tu sers à rien!" ('Blizard' - Fauve) : c'est tellement ça. Je suis juste là, avec mon ordi et mes cours de droit, je suis inutile, je stagne, je n'avance à rien. J'attends. 'I’m living but I’m not alive'.
         J'ai besoin de me sentir vivante, de vivre et de ressentir des émotions, d'avoir peur, d'être stressée, d'être excitée, d'être impatiente, d'être submergée de sentiments, d'essayer de nouvelles choses et de me sentir vivante et puissante. Alors je me fais la promesse de faire de 2015 une année sans regret, une année d'aventures, de voyages et de découvertes, car c'est de ça dont j'ai besoin. Je vais tâcher de rendre 2015 à la hauteur de mes attentes et de faire mon possible pour ne pas me laisser aller et bercer par l'aisance du train-train quotidien. En fait, j'ai déjà en tête l'espoir d'être acceptée dans une fac étrangère pour y passer une année en Erasmus. J'ai quelques idées sur la localisation, mais chuuut, je ne dirai rien ici pour ne pas attirer la malchance. Quand bien même je partirai où je le souhaite, j'espère également vraiment être prise pour les deux semestres, et non un seul. Je suis déjà partie à une année scolaire à l'étranger, je sais ce que c'est, ce que l'on ressent et comment ça se passe. Alors certes j'étais dans un lycée et logée dans une famille d'accueil, ce qui rend l'exercice bien différent du programme Erasmus, mais j'ai pu être témoin de la vitesse du temps qui passe et de la durée d'adaptation nécessaire. Cette expérience me permet de savoir qu'un semestre universitaire (soit 3-4 mois) est bien trop court, puisque le temps de trouver sa place, se créer un réseau de relations, se familiariser avec l'environnement, s'adapter, prendre ses repères et surtout gagner en aisance avec la langue, il serait déjà l'heure de rentrer en France.
Je tourne donc la page dans l'attente et l'excitation de lire la prochaine.

       
Quel est votre bilan de l'année 2014? Plutôt positif ou négatif? Que vous réserve la prochaine année?


Minute Titre: Georges Guétary, ou Lambros Worlooue de son vrai nom, est un chanteur d'opérette et comédien né en 1915 et mort en 1997, La chanson "la valse des regrets" a été composée sur la musique de la valse de Brahms. J'adore écouter de vieilles chansons françaises qui ont beaucoup plus d'émotions, d'histoire et de caractère que nos titres électro moderne. Si vous voulez écouter d'autres morceaux de Georges Guétary, je vous conseille les très joviales chansons La route fleurie ainsi que La vie est un carnaval.

26 août 2014

'Rocky road to Dublin'

Un an en Irlande, deux ans après



Je débute ce blog par un article qui me tient à coeur: un résumé - bien trop court par rapport à l'intensité et l'importance - de mon année en Irlande.


Le 26 Août est une date qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.


          Vous savez cette phrase que l'on entend souvent : "Le dernier jour du reste de ta vie". Et bien il y a deux ans tout pile, cette expression résumait avec perfection et exactitude l'état d'esprit dans lequel je me trouvais. A cet instant, j'avais des étoiles mélangées aux larmes dans mes yeux. Et encore maintenant, je me demande si ces dernières étaient de joie ou de tristesse. Il y a deux ans j'avais des idées & rêves plein la tête, un sentiment d'impatience incontrôlable  mais surtout un coeur serré mais apaisé. C'est effectivement le 26 Août 2012 qu'une grande partie de ma vie a changé, car je m’apprêtais à connaître ce qui reste pour moi la meilleure période de ma vie. En effet du haut de mes 17 ans, je quittais pour 10 mois ma famille et m'envolais pour Dublin, accompagnée de mon t-shirt XL jaune poussin d'STS et du sac à dos assorti pour parfaire mon accoutrement de jeune touriste. J'étais fin prête à affronter la campagne et l'accent hostile irlandais, à vivre une année de folie et à y faire de nouvelles rencontres. Après le lycée j'ai effectivement enfin sauté le pas et réalisé un rêve qui me titillait depuis le collège. Cette année à l'étranger, je l'ai voulu éperdument depuis ce qui me semble être toujours, j'en ai rêvé les yeux ouverts, je me suis battue pour convaincre mon entourage et faire taire les réticents. Ce rêve, j'ai essayé de l'enfouir, me sentant coupable d'avoir une envie si démesurée quant à mon mode de vie et ma situation, mais en vain. Ce besoin d'aventure bouillonnait en moi. C'est donc tout naturellement qu'à la fin de mon année de terminale je me suis tournée vers un organisme de séjour à l'étranger plutôt qu'une fac. J'ai refusé de suivre le chemin de mes camarades et ai préféré m'isoler le temps d'une année pour me ressourcer dans un pays anglo-saxon au charme époustouflant.
          J'ai donc vécu de Août 2012 à Juin 2013 dans une famille d'accueil à Monaghan, petite ville au Nord de la République d'Irlande, à quelques kilomètres de la frontière avec l'Irlande du Nord, entourée d’innombrables autres exchange students des quatre coins du globe mais surtout de ma soeur d'accueil finlandaise, Erika. C'est avec plaisir et nostalgie que je vous redirige vers le blog que j'ai tenu - plus ou moins régulièrement - tout au long de mon année irlandaise afin de vous livrer plus de détails sur ma vie et mes pensées là-bas.

Après vous avoir fait partager plus haut une chanson populaire irlandaise, place à la danse ! (filmée par mes soins lors d'un spectacle à Dublin)





          Je peux à présent affirmer que j'ai des amis en Irlande, Finlande, Allemagne, Italie, Espagne, Danemark, Brésil, Mexique, Canada.., Cette année m'a fait grandir et m'a énormément appris sur moi-même, sur les relations avec les autres, sur l'éloignement, sur le bonheur, sur les autres pays mais également beaucoup sur le notre ! Je me sens plus ouverte, plus forte et plus sûre de moi. Cette année en Irlande m'a en effet aidé à prendre confiance en moi, à gérer des situations seule, à prendre mes propres décisions et à les assumer pleinement, à m'ouvrir et à communiquer avec plus d'aisance. Bien entendu, j'y ai appris l'anglais et quelques mots ou expressions irlandaises, bien que je ne me considère pas bilingue (sauf sur mon CV)

Je vous laisse avec une petite sélection de photos :


Campagne irlandaise



Mes voisins


Deux pintes


Temple Bar - Dublin
Danse irlandaise

Les Halles - Dublin


Indication de voie sans issue (si si!)

La devanture d'une église - Armagh
La chaussée des Géants (Giants' Causeway)



Maison de la Guinness - Dublin
A random pub

Hot choc & scones




Soirée au pub
Aéroport de Dublin




Sur la Liffey - Dublin
Monaghan

Un leprechaun dans les rues de la capitale


*Minute Titre: The High Kings est un groupe irlandais formé à Dublin en 2008 dont le dernier album, Friends For Life, fut n°1 des Charts en Irlande et resta dans le Top 100 durant 16 semaines.



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