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16 nov. 2015

'We want peace'

          Je n'arrive pas à ne pas y penser. Parfois mon esprit s'évade, je regarde une série, je lis un livre, je parle avec mes proches. Mais à la fin de l'épisode, à la fin du chapitre et à la fin de la discussion, la réalité me frappe de nouveau en pleine face. J'y pense en permanence et cela m'obsède l'esprit. Je n'arrive pas à arrêter d'y penser. A quel point ce monde est tordu. A quel point l'humain est cruel. A quel point la vie est tragique. A quel point le futur est terrifiant.
Bizarrement je n'ai pas peur de mourir, non. Je n'ai pas peur de sortir, me rassembler, prendre le métro, aller à des concerts, à des matchs de foot ou au resto. Je n'ai pas peur d'être moi-même une victime. Mais j'ai peur d'une seule chose : être témoin de la mort. Ces attaques vont se répétées et la guerre va prendre de plus en plus d'ampleur. Les attaques se multiplieront et seront de plus en plus meurtrières. Un jour ça sera la voisine de ma tante, le mari de ma prof, le père de mon camarade. Puis ça sera ma marraine, mon frère, ma meilleure amie... Je ne sais que trop bien ce que c'est que de se reconstruire après un départ anticipé. Je ne sais que trop bien ce que c'est que d'être endeuillée et de pleurer en cherchant en vain des raisons à cette disparition. Et je ne le souhaite à personne. Je n'ai pas peur de mourir non, j'ai peur de voir les autres mourir.

J'ai peur de la division aussi. Surtout. De la division du monde, de ma nation, de mon pays, de mes proches. Pour ou contre répliquer plus fort? Pour ou contre l'état d'urgence? Pour ou contre la violation de notre vie privée? Pour ou contre l'accueil de migrants? Ah, arrêtez avec vos disputes puériles. Arrêtez avec vos idéologies fascistes à la con, avec votre putain d'esprit fermé et occupez vous d'enlever la merde coincée dans vos yeux. Évoluez avec votre temps, vivez avec le monde et "aimez vous les uns les autres, bordel de merde."

J'ai 20 ans et je suis témoin de la guerre, mais que se passe-t-il? Mes croyances de petite fille s'écroulent. Lorsque j'entendais parler des deux guerres mondiales, cela me paraissait si lointain. A l'école, on nous apprend les horreurs de la guerre, les dommages humains et matériels. Mais c'était en 1900 et quelques, c'était il y a longtemps, c'est du passé, le monde a changé depuis. On est civilisé maintenant, les allemands sont nos amis, l'Europe se construit alors tout va bien. La guerre c'était du temps de nos ancêtres, c'était il y a des décennies, ca parait presque irréel, impensable. Non, on n'est plus des barbares nous, une guerre comme cela ça ne se reproduira jamais. C'était du temps de non grand-parents, c'était il y a longtemps, on n'est plus comme ça, on n'agit plus comme ça. On n'est pas des sauvages, on a des moyens modernes maintenant, on est en 2015 quoi. Les fossés, les poilus, tout ça c'est loin derrière nous. 



Et pourtant. La guerre est bien là. Il nous aura fallu du temps pour nous en rendre compte. Un onze septembre, une organisation terroriste démantelée, une révolution arabe, des dictateurs, des attentats au proche et moyen orient, des attentats au Maghreb, un à Londres, un autre à Madrid. Puis Charlie il y a 10 mois. Oh Charlie et l'hyper casher, ça nous a fait mal. On réalise un peu plus à quel point on est dans le pétrin. Mais des éléments font que l'on reste dans le déni. C'est à cause de ce qu'ils faisaient, c'est à cause de ce qu'ils étaient. C'était des cibles précises, il y avait "une raison", Mais un restaurant, un stade de foot, une salle de concert.. merde, pourquoi? Ca n'a aucun sens. J'étais à une soirée en Hongrie lorsque les alertes lemonde ont fait vibrer mon portable. Mais c'est lorsque mon frère m'a écrit "C'est comme Charlie mais en 10 fois pire" que j'ai pris peur et réalisé l'ampleur des événements. J'ai beau retourner les faits encore et encore dans ma tête, je n'y comprends rien. J'ai beaucoup pensé à mes petites cousines et un petit garçon de 6 ans dont je suis très attachée, et je me suis demandée ce qu'ils ressentaient, comment ils voyaient tout cela et surtout ce que leur maman pouvaient bien leur dire. Comment expliquer cela aux enfants? Comment leur expliquer que des gens tuent d'autres gens parce-qu'ils profitent de la vie? Puis je me suis rendue compte que je n'y comprenais rien moi-même, que personne n'y comprenait rien et que les enfants comme les adultes se retrouvent sans réponse. Si quelqu'un a réussi à parler à son enfant, qu'il vienne me parler aussi. Car je me sens comme une enfant aussi, je me sens fragile, fébrile et démunie. Je ne comprends pas, je ne comprends rien. Ca n'a aucun sens.

J'ai mal à mon Paris, j'ai mal à mon pays, ma liberté, ma République, ma culture. Je voulais réagir à froid mais je réalise que c'est encore chaud. Des frissons, des débuts de sanglots, quelques larmes isolées qui coulent encore. Mon monde s'est arrêté de tourner depuis cette nuit d'horreur.
Mais pas le monde des autres Erasmus. Ils ont été choqués samedi, dimanche peut-être, et puis voilà. Pendant ce temps là moi j'ai fais ma minute de silence lundi, je me suis habillée en noir, et je ressasse les événements en permanence, j'en ai cauchemardé cette nuit même. Ca n'a aucun sens. J'en discute tout le temps avec les autres français, je m'informe, je lis énormément d'articles et de témoignages et je regarde en streaming mon Président parler à l'Assemblée nationale ainsi que mes journalistes être émus aux larmes. Les autres, eux, ils rigolent, ils sortent, ils vivent. Pourquoi moi je devrais m'arrêter? Je suis comme une coquille fêlée, mais pas encore cassée.
Alors je sais que petit à petit la vie va reprendre son cours. On y pensera toujours bien sûr, mais ça ne sera plus la principale source de nos préoccupations. On continuera à rire, à débattre et refaire le monde en famille, à se disputer avec son frère, à boire trop de rouge en terrasse, à danser pendant des concerts, à dîner au resto du coin et à s'énerver devant des matchs de foot. La vie continue, parce-qu'ils ont tués 129 personnes, pas 66 millions.




Le directeur de ma fac nous a écrit un mail hier soir. Son message était touchant, poignant et plein d'espoir :

"(...) La jeunesse est touchée en son coeur, sur ses lieux de prédilections, et pour ce qu'elle représente : l'avenir. Vous êtes, vous étudiants, la réponse la plus forte qui soit à ces actes abominables. Vous avez les ressources pour dépasser la haine et apporter votre pierre à une société plus éclairée.

Ces attaques ne font que renforcer la raison d'être de votre université, lieu de partage et de savoir. Elles ne font que renforcer notre détermination à être à vos côtés.  (...)
Toutes les universités seront ouvertes demain. Avec encore plus de détermination qu'hier. (...)
Je sais pouvoir compter sur votre vigilance et sur votre engagement pour surmonter ces terribles épreuves."


          Ce qu'il s'est passé à Paris est une tragédie. Ce qu'il s'est passé à Beyrouth est une tragédie. Et le fait que ce qu'il s'est passé à Paris compte plus que ce qu'il s'est passé à Beyrouth est une tragédie. Je suis confuse et je me sens gênée de voir que la solidarité ne se témoigne qu'envers les grands pays occidentaux. Je me sens privilégiée de savoir que mon chagrin est partagée par le reste du monde. Et ça non plus ça n'a aucun sens. Nous sommes tous humains, et que nous vivons dans un pays riche et puissant ou non ne devrait pas impacter sur l'importance de nos pertes. Mes pensées se tournent vers tous les proches des victimes des attentats.



Commémoration à Pécs, Hongrie.


We want peace.





"Les terroristes ne détruiront jamais la République car c'est la République qui les détruira." B. Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur.



14 nov. 2015

'We Want Peace'

#PrayForParis






Il faut que ça sorte.

 Il y a quarante quatre semaines, c'était un journal satirique et une communauté qui ont été pris pour cible. A cause de ce qu'ils faisaient, et de ce qu'ils étaient. Je me souviens si bien de ce sentiment d'impuissance, de dégoût et d'incompréhension. Je m'en souviens trop bien. Et je me souviens également de ne plus jamais vouloir ressentir cette colère et ce mal être, tout en étant malheureusement certaine de devoir y refaire face un jour. Et ce jour est arrivé. Cette nuit. Cette horreur. La folie humaine n'a donc aucune limite.
Il y a quarante quatre semaines j'étais présente pour soutenir mon pays et ma nation. Aujourd'hui je me situe à des milliers de kilomètres, agrippée à mon smartphone pour pouvoir suivre l'actualité. Je me sens démunie, vidée et impuissante. 




Quarante quatre semaines plus tard et c'est une masse de français quelconques qui a été pris pour cible. Il ne semble y avoir aucune logique, juste l'envie de toucher un nombre maximal d'humains pendant un moment de joie, de rassemblement et de détente. Juste l'envie gratuite de détruire. C'est déchirant, révoltant, pesant. Je me suis endormie les yeux en pleurs, je me réveille les yeux mouillés. Comment une vie humaine peut-elle n'avoir vraiment aucune valeur pour ces... ces monstres ? Comment peut-on prendre plaisir à préparer et exécuter une tuerie? Comment peut-on voler une vie au nom de Dieu? Comment? Pourquoi vouloir tuer des personnes dont le seul reproche était de vivre ? Pourquoi aimer infliger de la souffrance? Pourquoi attiser la haine? Au nom de qui? Dans quel but? Tant de questions qui resterons à jamais sans réponse. J'ai mal, j'ai affreusement mal. 
A l'école on nous apprend les horreurs et les dommages des deux guerres mondiales. Ca parait si lointain, c'est du passé, c'est presque irréel. Je n'aurais jamais pensé connaître la guerre sur mon territoire à 20 ans. Et pourtant.


Cependant, bien que cette nuit-là ait été une preuve de ce que l'humanité a de pire, elle a été une preuve de ce qu'il a de meilleur. La spontanéité, la solidarité et le sang-froid des français m'ont impressionnée, je dois l'avouer. De même que les réactions sincères des étrangers qui m'envoient des messages et publient des photos et mots de soutien. En soirée avec des italiens hier, ils ont compris que la situation était grave lorsque tout les français se sont mis à regarder leur portable, affichaient un air grave et ne participaient plus aux conversations, exceptés entre eux. François Hollande m'a également impressionnée, je dois aussi l'avouer. Passer d'un match de foot à un état d'urgence, ce n'est pas la soirée la plus ordinaire qu'il soit. Notre pays est en guerre et j'ai le coeur serré mais je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur, non, j'ai juste envie de serrer mes proches dans mes bras, car la seule chose qui me fait peur au fond, ce n'est pas d'être victime d'une attaque, mais c'est de les perdre eux. Et surtout je soutiens la position de mon chef d'Etat, car c'est la division qui nous affaiblira. L'important est de s'unir, de s'aimer, de se comprendre et de rester sensé, ne pas tombé dans la division, l'effroi ou la haine.

Mes pensées se tournent vers les familles des victimes, les blessés, les rescapés, les témoins, les forces de l'ordre et toutes les personnes qui resteront traumatisées par cette nuit de terreur.




"We can bomb the world to pieces, but we can’t bomb it into peace..."














8 oct. 2015

Adventure Time (2)

ERASMUS in Pécs, Hongrie.



Jo napot kivanok ! Vous avez vu, je m'améliore en hongrois, hein? #oupas.

Après un article écrit vite fait mais par forcément bien fait (désolée), je reviens avec la deuxième partie afin cette fois-ci de décrire un peu plus précisément ma ville d'accueil et ma vie en Hongrie. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram, snapchat: eugenie_bd), vous avez surement déjà un bel aperçu régulier de mes aventures là-bas !




  • Pécs, un ville de diversité
          Depuis le 1er septembre, je vis à Pécs (à prononcer avec un mélange entre "pitch" et "pêche"), une ville de 146 000 habitants au sud de la Hongrie. Située en Transdanubie dans le comitat de Baranya, cette ville est littéralement entourée de monts et collines. Elle se trouve d'ailleurs au pied du massif du Mecsek. Outre les paysages à couper les souffle entourant Pécs, la ville elle-même est un endroit fabuleux. Marquée par son histoire et sa proximité avec les Balkans, cette ville est en effet le reflet d'une diversité spectaculaire. Je ne me lasse pas de passer pourtant 4 fois par jour devant certains batiments. A chaque regard, je m'émerveille.







Un peu d'histoireLorsque l'Ouest de la Hongrie a été annexé à l'Empire romain, les Romains ont fondé cette ville, alors nommée Sopianae. La religion était alors le christianisme, jusqu'à la chute de l'Empire romain en 476. C'est ensuite Charlemagne qui a reconquit la ville et l'a nommé Quinque Basilicae (« cinq basiliques »). Pourquoi ce nom? Tout simplement car les églises de la ville ont été construites avec des matériaux provenant de cinq anciennes chapelles chrétiennes. Plus tard, la ville est devenue Quinque Ecclesiae (« cinq églises »). Ce n'est qu'à partir de 1235 que le nom de Pécs apparaît. 

En 1367, Louis Ier de Hongrie y fonde la première université du pays, la Studium Generale. Au XVème siècle, la ville devient ainsi un haut lieu de l'humanisme de la Renaissance. Après la défaite du roi de Hongrie Louis II en 1526, Pécs est pillée et brûlée par les Turcs. C'est ensuite Ferdinand 1er, empereur des Romains, qui a reconquit la ville avant que celle-ci ne soit de nouveau prise par les Turcs en 1529. 
En 1780, Pécs reçoit le rang de ville libre royale par la reine et impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. La ville poursuit son développement sous l'ère industrielle et devient un haut lieu de la production céramique, grâce notamment à Zsolnay.

Les romains, les capétiens, les turcs, les magyars.... Jonglant de domination en domination, elle a également au fur et à mesure du temps eut plusieurs noms. Les romains sont les premiers à avoir fondé cette ville, lui donnait le nom de Sopianae. Les magyars l'ont appelés Pécs, les turcs Pecuy, les allemands Fünfkirchen et les français Cinq-Églises.


Un peu de culture : L'histoire Pécs se retrouve énormément dans son architecture et son patrimoine : un basilique à 4 clochés, des chapelles et églises, mais également une mosquée (par la suite réutilisé comme église et classé patrimoine de l’UNESCO). Des remparts, une barbacane, des styles architecturaux aussi variés que les couleurs des façades...


Cinquième ville de Hongrie, Pécs est une cité cosmopolite marquée par son histoire riche et l'influence des nombreuses nationalités qui y habitent, essentiellement des Hongrois, des Croates et des Souabes du Danube. Par ailleurs, il n'y a pas une semaine sans qu'il ne se passe un événement culturel dans cette ville : un carnaval, une fête du vin, une course à pied, des concerts, des défilés de vieilles voitures.... ce n'est pas pour rien qu'elle a été élue capitale européenne de la culture en 2010 !


  • PTE, une université "un an plus jeune que la Stella Artois"
          J'étudie à PTE (acronyme de Pécsi Tudományegyetem), la première université de Hongrie et l'une des plus ancien du continent. "Un an plus jeune que la bière Stella Artois", dixit le directeur de l'université. D'ailleurs, c'est le même directeur qui, lors de la pré-rentrée des internationaux/erasmus, nous a dit de profiter un maximum de cette année, de sortir boire un verre et d'éventuellement aller en cours.
Divisée en plusieurs campus éparpillés un peu partout dans la ville (Faculty of Business, Law, Humanities, International Relations, Ingeneering, Art, Medicine, Sports....), cette université créé en 1367 est extrêmement fière de son histoire et de sa qualité d'enseignement, et elle a de quoi. Des étudiants pourtant de Budapest (la capitale) viennent étudier ici, et ce notamment pour la possibilité d'avoir des cours en anglais. C'est d'ailleurs ce petit plus qui fait que PTE accueille énormément d'internationaux, qui - à l'inverse des erasmus ou autre programme temporaire hors Europe - viennent à Pécs pour y faire tout leur cursus. J'ai notamment rencontré pas mal de Kazakhes, Tunisien, Albanais, Chinois et même Espagnols et Italiens qui sont ici pour leurs études de médecine ou d'économie. Le site de la fac est lui-même fait pour les internationaux, avec une rubrique sur les traditions hongroises, les habitudes alimentaires, comment se rendre à Pécs, pourquoi y venir...ainsi qu'un guide "Comment survivre à Pécs" avec tout les éléments utiles tels que les lignes de bus, les numéros des taxis et de quelques médecins... 

Concernant les cours, et notamment en droit, personnellement je trouve que les cours c'est de la rigolade. Pas de cours en amphi, juste des mini classes allant de 4 à 20 élèves. Personne ne note, tout le monde est sur son portable (connexion wifi au top dans la fac!). L'un de mes cours, le prof ne prend même pas la peine de faire cours : ce sont les élèves qui chaque semaine doivent faire un exposé de 45 min afin de présenter le système juridique d'un pays. Je passe dans 1 semaine...wish me luck !

Pour l'anecdote : le souvenir le plus wtf à propos de cette université reste pour l'instant la course de bateaux dragon organisé par la fac de sport samedi dernier. Pour faire très court, une compétition de bateau était organisée sur un lac.......en même temps qu'une compétition de goulash (le plat traditionnel hongrois) ! Du grand n'importe quoi. Pendant que la majeure partie de l'équipe pagayait, l'autre devait cuisiner sur un réchaud et dans une marmite semblable à celle d'Obélix. Chaque équipe avait un cageot avec tout les ingrédients nécessaires et au moins 3 palettes de 30 bières ainsi que de la palinka (alcool hongrois à 40 degré) et d'autres bouteilles de liqueur ou de vins venant de Croatie ou de Slovaquie. Et le tout à volonté et gratuitement ! Du grand n'importe quoi j'vous dis ! 

Bref, un université extrêmement accueillante et chaleureuse, comme vous pouvez le constater.


  • Erasmus, non pas un an dans une vie mais une vie en un an.
          Erasmus c'est une philosophie de vie je crois. Pas de préjugés, pas de retenus, une ouverture d'esprit et une capacité relationnelle incroyable. D'ailleurs, je me demande ce que je fais parmi tout ces gens absolument fantastique et charismatiques. 
La vie se fait entièrement entre étudiants erasmus (soirées, voyages, cours...) et les quelques hongrois qui font partie de ESN ou qui prennent des cours en anglais. Oh oui, d'ailleurs je ne peux pas parler de la fac sans parler d'ESN - Erasmus Social Network -, l'association qui encadre et accompagne les erasmus. Les membres de l'association en Hongrie semblent être actifs, mais ceux d'ESN Pécs le sont à 400 000 000%. Pas une semaine sans qu'il n'y ait moins de 3 évènements d'organisés (Camp d'intégration, city adventure tour, language learning, pub quiz, club nights, forest trip, wine tasting, BBQ, trips, country presentation evening...). J'admire leur implication et leur dévotion pour nous faire passer un semestre ou une année inoubliable.

Erasmus dans les pays d'Europe centrale ou de l'Est se résume donc à sortir dès le mardi jusqu'au samedi, à boire des pintes à 1€ et à entrer en boite pour 3€. Ca se résume aussi à voyager un week-end sur deux dans les pays frontaliers ou à l'intérieur même du pays d'accueil. Erasmus ça se résume aussi beaucoup au plan-cul (je ne parle pas pour moi!! Mais il faut bien l'avouer..) ou aux histoires sans lendemain. Mais ça se résume aussi à des couples internationaux (et mon dieu qu'il y en a ! Turque/Hollandais, Roumaine/Hollandais, Allemande/Tchéque, Française/Norvégien, Américaine/Allemand....)
Erasmus ça se résume à abandonner son confort quotidien, ses habitudes et sa façon de penser au profit de non pas une culture, mais d'une bonne douzaine d'autres. Cette année c'est l'expérience, la découverte, le "je m'en fous, j'ose" et le "je dormirai que je rentrerai".


Erasmus c'est aussi pour moi la découverte de la vie en résidence étudiante à 120€ par mois. Et le résultat est aussi négatif que positif. Avoir une chambre de 10m² pour deux avec de la moquette sans réelle couleur tellement il y a de tâches, avoir une salle de bain dont le tuyau de douche est relié au robinet du lavabo, avoir des coupures d'eau chaude... Mais surtout, avoir une cuisine ainsi qu'une machine à laver pour la centaine d'étudiants. Ceci étant dit, c'est aussi avoir des soirées dans la chambre du voisin, des dégustations de lasagnes fait maison par les italiens, des meetings dans la salle télé.... En bref, c'est pas du luxe mais c'est conviviale.
Sur l'un des murs de la résidence, il est écrit "Erasmus is not a year in a life, but a life in a year" et il n'y a rien de plus exact !



Je sais que cet article est interminable, et si vous êtes arrivés jusqu'au bout, sincèrement je vous en remercie ! J'espère que vous avez apprécié ce petit aperçu de ma nouvelle vie, et surtout que cela vous a donné envie de visiter la Hongrie ou même de partir étudier à l'étranger.
Köszi és sziastok !

Pécs, d'un point de vue très (très) lointain !


23 sept. 2015

Adventure Time

Erasmus in Pécs, Hongrie. 



Cathédrale St Paul de Pécs.



Szia !
Trois ans après mon année de césure irlandaise, me voilà à nouveau perdue à 1987 km de chez moi. Toujours fidèle à l'Europe, j'ai décidé cette fois-ci de m'envoler vers la Hongrie. Cette année en erasmus, je l'attend depuis mon premier jour à la fac. J'ai atterri à l'étranger par envie, en Europe de l'Est par curiosité et en Hongrie par instinct. Alors que mon entourage me demandait si ma fac m'avait imposée cette destination, je répondais fièrement que la Hongrie faisait partie de la bonne trentaine de pays proposés et que j'avais décidé de mon propre chef de découvrir ce pays riche en histoire et en culture. Et trois semaines après mon arrivée, je ne regrette RIEN.

          Je découvre en effet un pays aux antipodes de nos idéaux français. Ce pays de l'est est parfaitement développé - et même parfois plus moderne que nous concernant certains domaines -, l'architecture est tout simplement à couper le souffle - les batiments sont tous propres et rénovés - et surtout: les hongrois sont extrêmement chaleureux et accueillants.
          Ils sont en outre très ouverts, et même s'il est parfois difficile de trouver quelqu'un qui parle anglais, mon interlocuteur fera tout pour ne pas me laisser dans l'incompréhension. L'employé du supermarché m'accompagnera dans le rayon pour s'assurer que c'était bien de ce produit dont je parlais, la femme derrière le guichet de la gare m'écrira sur un bout de papier les horaires et les changements de mon trajet en train et aura choisi exprès les trajets aux horaires les moins chères, la vendeuse ira chercher jusque dans le fond du magasin le seul employé qui parle anglais, l'agent de l'opérateur téléphonique me montrera directement sur son écran et attendra que je mette la carte sim dans mon téléphone pour s'assurer que le tout fonctionne, la serveuse du restaurant présentera une carte avec les photos de chacun des plats, le prof de danse demandera à une élève hongroise de traduire les phrases importantes...
Bref, en général, les hongrois sont des amours. Et leur sourire lorsque je leur dis bonjour ou merci en hongrois, on en parle haha? Donc non, les hongrois ne sont pas pauvres, ils ne sont pas fermés au monde extérieur et malgré la propagande du gouvernement, ils se soucient beaucoup du sort des migrants.

Un tout petit aperçu du bazarre à la gare de Budapest.
          En effet à l'heure où les médias n'ont surement jamais autant parlé de la Hongrie, je suis présente et je vis l'histoire de l'intérieur. Et pour être honnête, dans la ville où je suis, cette crise des migrants ne se ressent pas énormément. Par contre, lorsque je suis passée à la gare de Keleti à Budapest, j'en ai eu les larmes aux yeux. Ces hommes, ces femmes et ses enfants sont comme nous. Ils sont propres, souriants, bien habillés, avec des portables, des couvertures, un visage fatigué mais toujours le sourire aux lèvres. Les enfants jouaient au ballon pendant que les adultes étaient dans l'interminable file d'attente... Ils ne font pas la manche et ils m'embêtent personne. Ces familles veulent juste vivre, bordel. Et à l'heure où le Président et le Premier Ministre en profitent pour faire pencher le pays un peu plus encore dans l'extrême droite, je peux vous affirmer que les habitants sont certes méfiants envers les migrants mais qu'ils ne désarment pas d'efforts pour leur venir en aide. Ce qui arrive est tout simplement désastreux, mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet.



Pour en revenir à la Hongrie, voici très succinctement quelques données factuelles:
2 000 Forint...soit 6€.
- Il s'agit d'un République avec donc un chef d'Etat élu, des ministres, un Parlement et une Constitution pour quadriller le tout.
- Budapest est la capitale de ce petit pays de 93 029 km² et aux 10 millions d'habitants.
- Située au centre de l'Europe, la Hongrie possède des frontières avec 7 pays (Slovaquie, Croatie, Serbie, Roumanie, Ukraine, Autriche, Slovénie). Je suis déjà partie à Bratislava en Slovaquie il y a deux semaines, et je compte bien faire tout les pays frontaliers et plus encore (sauf l'Ukraine, à voir...)
- La langue officielle est le hongrois (langue classée comme étant l'une des plus difficile à apprendre)
- La monnaie est le forint (1€=310 Ft). 
- Riche en culture, la Hongrie possèdent ses propres danses, sa propre musique, sa propre nourriture (goulash, langos, Kürtőskalács...) ainsi que son propre alcool (PALINKA !)


Langos.
Kürtoskalacs



Je ne regrette en aucun cas mon choix, et je ne peux pas imaginer avoir fait mon année Erasmus ailleurs qu'à Pécs. Je commence à peine à découvrir ce pays et ses habitants mais j'en suis déjà tombée amoureuse. Tant le pays que la ville me correspondent. De même que la fac et toutes les personnes à présent rencontrées. La vie se fait à 100% entre Erasmus et internationaux du monde entier, la diversité et le mélange des accents et des cultures rendent l'expérience encore plus passionnante. Cette année ne fait que commencer, et même si tout n'est pas parfait (logement miteux, trop de français, dépendance des trains, impossibilité de comprendre un seul mot..), je sais que je vais plus que m'y plaire. A tous les étudiants qui hésitent à partir en Erasmus : foncez.

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Vu la masse d'idées qu'il me reste encore à écrire, je préfère découper lcet article en deux parties. Après avoir évoqué la Hongrie et les hongrois, d'ici quelques temps vous pourrez retrouver la suite de cet article qui traitera entre autres de la ville de Pécs, de mon université ainsi que de la vie d'un étudiant Erasmus. (sneek peak en photo)











12 mars 2015

'On The Run'

Quand voyager devient une addiction.


Rares sont les personnes qui n'ont effectué qu'un seul voyage dans leur vie. Dès l'instant où l'on commence à goûter aux joies de l'aventure, il est impossible de ne se contenter que d'une seule bouchée. Cette excitation, cette impatience, cette adrénaline deviennent très vite des sensations indispensables à notre bonheur.  Il est en effet bien rare que le premier voyage reste l'unique entrepris. Un voyage en appelle toujours un autre, et je ne saurais donner une raison rationnelle à cela. Voyager est une addiction au même titre qu'une autre et dont le seul moyen de s'en échapper est d'y succomber. 


Paris-Dublin, 26/08/12



Nous devons voyager. Voyager c'est accroître sa connaissance du monde, c'est découvir les différents lieux qui constituent notre planète. Voyager c'est s'ouvrir aux autres. Voyager c'est aussi tout simplement ouvrir à la fois ses yeux, ses oreilles et sa bouche. Voyager c'est être curieux. Voyager c'est comprendre. Voyager c'est se créer des souvenirs intenses. Voyager c'est accepter de remettre certaines de ses croyances, idéologies ou préjugés en cause. Voyager c'est accepter l'autre. Voyager c'est aimer recevoir. Voyager c'est aimer transmettre. 
Nous avons besoin de voyager. Voyager permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même, de se dévoiler, de se révéler même. Voyager permet d'accroître sa confiance et son estime de soi. Voyager permet non seulement d'en apprendre plus sur le pays/la région que l'on découvre, mais également d'en apprendre beaucoup sur sa propre région. Voyager permet de s'épanouir. Voyager permet de sortir de sa zone de confort. Voyager permet de se liberer, de se décoincer et d’accroître sa sociabilité. Voyager permet de mieux connaitre l'humain et d'être plus ouverts sur les autres. Voyager permet d'être tolérant. Voyager permet de sourire et d'avoir les yeux qui pétillent. Voyager permet de développer un sens critique. Bref, pour toutes ces raisons, l'Homme a besoin de voyager.

J'adore être ailleurs que chez mes parents, ca ce n'est pas nouveau. Je vous renvoie notamment vers la rubrique sorties, et en particulier mes articles sur mon récent voyage à Barcelone et mon année en Irlande ou encore sur mon article à propos de mes études. Mon amour pour les voyages et l'éloignement du domicile n'est pas une grande nouvelle, ni une grande originalité d'ailleurs. En effet, la plupart des gens désormais aime voyager et le font avec une aisance inimaginable ne serait-ce que 15 ans auparavant. Notre génération est particulièrement sujette à partir, par le biais des études, du travail ou tout simplement en tant que loisirs. Ce que j'aime dans le voyage, c'est bien entendu l'inconnu et la découverte d'un lieu, d'une langue et d'un mode de vie. Mais j'apprécie aussi tout particulièrement la préparation d'un voyage et les recherches préliminaires ainsi que le trajet. Ceci d'autant plus lorsque je suis seule. Oui, je pense qu'au fond, c'est ça que j'aime : me retrouver seule avec moi-même et ne devoir compter que sur moi. Ne dépendre de personne d'autre. Me débrouiller et prendre l'entière responsabilité de mes erreurs. 


                   Dans un peu plus d'un mois, je m'envole vers la Finlande passer une semaine chez ma très chère "soeur d'accueil" avec qui j'ai partagé ma famille, mon école et ma chambre en Irlande, mais également mes angoisses, mes moments de joies, ma sueur à la salle de sport, mes coups de gueule, mes larmes, mes fous rires, mes verres de Guinness au pub et mes soirées arrosées en boite. Bref, ma soeur quoi.
Ceci étant dit, ce qui m'enchante le plus et ce qui me donne l'envie d'écrire sur cet thématique c'est la grande nouvelle que j'ai reçu hier. En effet, pour toutes les raisons énumérées plus haut, lorsque s'est offerte à moi l’opportunité de partir en programme Erasmus, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'aurais pu attendre et partir en master, mais j'avais soif d'aventure. Cela fait en effet déjà deux ans que je suis revenue en France et que j'étudie dans la même ville, je commence donc à me lasser je dois dire. J'aurais pu me résigner à partir un semestre, tant pour des questions financières, familiales que d'orientations. Mais là encore, j'avais soif d'aventure. Alors sans y réfléchir à deux fois, je savais que je voulais partir un an. Que je devais partir.





Mon caractère solitaire et parfois trop introverti m'a amené à choisir un pays où peu d'étudiants désiraient étudier, où peu de gens rêvent de passer leur vacances et que peu de français prennent la peine de visiter. Un pays d'Europe centrale : la Hongrie. Je serai non pas dans sa capitale Budapest, mais dans une plus petite ville au sud du pays : Pécs. J'ai en effet appris hier de façon certaine que j'allais partir étudier là-bas. Vous m'entendez crier de joie ? Vous me voyez faire une danse de la joie ? Vous sentez le sol bouger à cause de mes sauts ? Non? Et bien imaginez la scène ! Car c'est exactement dans cet état d'esprit que je me trouve actuellement. 



Une aventure et un pays de plus au compteur, ENFIN.



Le Parlement hongrois

Partagez-vous la même opinion que moi à propose des voyages et de leur caractère addictif ? Quels sont vos projets d'aventure ? Dites moi tout, je suis curieuse !

Bonne soirée, et n'oubliez pas de sourire, le week-end approche !

1 janv. 2015

'It's A New Day' - Bonne année, ca veut dire quoi?

"Bonne année ! Bonne année !! Bonne année, bonne santé !"

         Entendre ces mots à longueur de journée, ça m'amuse au début, ça me réjouit, même, de voir les français si extravertis, ouverts, amicaux et joyeux. Chaque début janvier, on souhaite la bonne année aussi bien à ses proches qu'à des inconnus et c'est une période conviviale, joviale et pleine d'espoir. Mais à force de répéter ces mots, ils perdent de leur sens, vous ne trouvez pas ? 'Bonne année' devient une expression des plus banales, que l'on sort machinalement à toutes nouvelles personnes rencontrées. Ne remarquez vous pas qu'au fur et à mesure que l'on entend ces deux mots, on n'y fait même plus attention. Pire, à force, nous le disons mécaniquement, tels des automates. "Bonne année". On le dit à notre caissière, comme on lui répond machinalement "merci, à vous aussi" après qu'elle nous ait souhaité une bonne journée. On le dit sans vraiment mesurer la portée de ces termes, sans vraiment réfléchir à ce que l'on dit finalement. "Bonne année", ça veut dire quoi au final? Ce duo de mots à le don de m'agacer tant il est dénaturé et dénudé de sens. Ce que je veux dire par là, c'est que je préfère un message concret, une vraie phrase, des mots trouvés par l'interlocuteur et prononcés parce-qu'il le pense. En outre, je préfère LARGEMENT recevoir un message personnalisé plusieurs jours après le nouvel an plutôt qu'un sms de bonne année à 00h02 le jour de l'an. Les sms et les messages groupés ont tellement banalisé et rendu les voeux de la nouvelle année vide de sens. Appeler, écriver, skyper quoi ! Soit dit en passant, vous pouvez  découvrir ce que je VOUS souhaite pour cette année 2015 dans cet article. Mon souhait ultime est que vous soyez épanouie et que vos yeux pétillent.

          Et j'espère par ailleurs que vous avez passez un excellent réveillon, que vous le fêtiez en famille, entre amis ou dans votre lit. Personnellement, j'étais simplement avec une de mes meilleures amies (les autres étant en Erasmus ou avec leurs copains...) et nous avons dîner en tête à tête chez elle avant de sortir dans les rues de Rennes puis d'aller en boite. Une soirée toute simple mais très drôle et réussie ! (J'ai encore mal aux pieds tellement j'ai dansé.)

          Pour en revenir aux voeux, il y a quelques jours de ça, ma cousine m'a écrit un petit mot, tout simple, très court, mais qui m'a énormément émue tant il paraissait sincère et venir de son coeur. Et par dessus tout, ce qu'elle y met est extrêmement réaliste et je pense sincèrement que je vais m'appuyer sur ce message pour construire mon année. Oser. Ce verbe sera mon mot de l'année je pense. Il faut oser. A croire qu'elle me connait bien, car il y a tant de choses que je n'ose pas. Cette année c'est mon année, et je vais oser.




           Comme chaque fin d'année, j'ai l'impression d'avoir manqué des choses et de ne pas avoir réellement donné le meilleur de moi même durant les 365 derniers jours. Comme chaque fin d'année, j'essaie de me souvenir de mes résolutions prises 12 mois auparavant, et comme chaque année, je ne m'en souviens pas. C'est pour dire avec quel déterminisme et énergie je m'oblige à m'améliorer... Mais comme à chaque début d'année, je me plis à la tradition et à l’excitation d'un nouveau départ. Une année ne serait pas nouvelle si elle ne s'accompagnait pas de résolutions. Bien entendue je sais très bien qu'on ne change pas en un soir et qu'un chiffre dans une date ne changera pas ma personnalité du tout au tout. Cependant j'aime me prendre au jeu et j'aime l'idée d'avoir le droit à un nouveau départ. Une page blanche qui n'attend qu'à être remplie. Alors pour ne pas me retrouver bête comme une guêpe dans 12 mois à me demander quelles résolutions j'avais prise, j'ai décidé de les écrire ici, car un bout de papier risquerait de se perdre et un carnet risquerait de s'oublier au fond de ma caisse à bordel.

Voici donc mes 8 résolutions de 2015 :

  1. Manger sain. M'alimenter sainement et prendre soin de mon corps
  2. Oser. En voilà un bien grand mot. J'entends principalement par là oser dans le sens m'affirmer, m'imposer, penser à moi et dire ce que je pense. Oser être moi et oser faire ce qui me semble être bon.
  3. Voyager. M'ouvrir, découvrir d'autres horizons, partir, parler d'autres langues, sortir de ma zone de confort, ressentir des émotions, avoir les yeux qui pétillent, être émerveillées, avoir des souvenirs pleins la tête. Dans deux semaines, je pars à Barcelone et dans quatre mois en Finlande. De plus, j'espère partir en Erasmus en septembre. Alors je pars confiante et je sais déja que cette troisième résolution sera tenue.
  4. Répondre aussitôt aux sms, aux lettres, aux messages facebook, whatsapp, snapchat et autres. Bref, me sociabiliser à l'écrit et ne pas me dire que je répondrai plus tard par pure flemme de le faire à l'instant présent.
  5. Tenir un tableau excel de mes recettes et dépenses. Une façon plus claire d'avoir un réelle suivit de mes dépenses et donc un moyen de les limiter également.
  6. Lire. J'allais dire "lire plus", mais au final, c'est lire tout court que j'ai besoin de faire, puisque je ne lis presque plus. Je sais pourtant tout les bénéfices qu'apporte la lecture, tant sur le plan de l'aisance dans la rédaction (ce qui me serait utile dans mes études) que sur le plan de la culture générale, de la formation de l'esprit et de l'ouverture. "A child who reads is an adult who thinks"
  7. Profiter de la beauté des petits moments. J'entends par là ne pas attendre un grand événement pour me sentir vivante mais profiter de chaque petit instant. Ne pas attendre un élément ou une personne pour changer ma vie, car c'est la meilleure façon de voir ma vie me passer sous mon nez, justement.
  8. M'aimer un peu plus. J'ai déjà fait énormément de progrès durant les deux dernières années, je sais que quitter le lycée et partir en Irlande m'a fait un bien fou pour me développer seule et savoir qui je suis. Cela dit, la guerre n'est pas encore gagner et j'ai encore besoin d'un gros coups de pieds aux fesses et de quelques temps supplémentaire pour apprendre à pleinement m'accepter. (je compte en l'occurence sur la résolution 1 et 2 pour m'aider à tenir celle-ci). ... M'aimer, et pourquoi pas être aimée également? Oui, c'est la célibataire endurcie qui sommeille en moi qui parle là, car j'ai beau jouer la fille indépendante, introvertie et satisfaite avec son internet et ses doudous, en réalité je commence sérieusement à avoir envie d'autres choses et surtout à avoir peur de finir vieille fille (bon ok, je n'ai pas encore la vingtaine, mais quand même, j'y pense et ça me fait peur!)




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Minute Titre: William James Adams, Jr., plus connu sous son nom de scène Will.I.am est un DJ, auteur-compositeur, rappeur, musicien et producteur américain membre du groupe The Black Eyed Peas et également artiste solo depuis quelques années. Il a notamment interprété This Is Love, That Power et Scream & Shout en featuring avec d'autres artistes comme Justin Bieber et Britney Spears. Concernant It's A New Day, il s'agit d'une chanson qu'il a écrit le soir de l’élection de Barack Obama à chaud sous le coup de l'émotion.