24 avr. 2016

'Love Natural'

Parc National des Lacs de Plitvice, Croatie.



            Après avoir évoqué le côté urbain de la Croatie, je me fais aujourd'hui une joie de te montrer les merveilles de son parc national, le parc des Lacs de Plitvice.
Appelé Plitvička jezera en croate, il s'agit là d'un parc d'une superficie de 296 km² protégé par sa classification depuis 1979 dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Celui-ci est composé d'un ensemble de 16 grands lacs - appelés lacs de Plitvice - qui reliés entre eux par 92 cascades ou petites rivières tourmentées. Ces lacs et cascades sont entourées d'une forêt environnante où naît la rivière Korana et qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales rares.
Ce parc se situe à mi-chemin entre les villes de Zagreb et Zadar, et sans voiture à disposition, il est possible d'y accèder en bus au départ de Zagreb ou Split.

             J'ai sélectionné quelques photos prises lors de ma visite d'abord en Octobre 2015, puis en Mars dernier. Bien qu'il est préférable d'y aller durant les beaux jours, d'automne comme d'hiver, la beauté des paysages nous laissent sans voix. Je te laisse juger par toi même.

  • En Automne

Faisant partie d'un voyage organisé, je n'avais pu y passer qu'une heure.. (retard sur la route et horaire de retour à respecter oblige). Une heure c'est court, TRÈS court.







  • En Hiver
            Frustrée de cette courte escapade, j'avais décidé d'y retourner avec mes cousines lors de leur visite le mois dernier. Cette fois-ci, nous y avons passés la journée et avons suivi un parcours de 6 heures à travers des chemins plus ou moins dangereux (mes chaussures ont été trempées plus d'une fois), des cascades à en perdre la tête, des grottes aux chauve-souris et une forêt sans fin.
Les photos sont loin de rendre aussi bien qu'avec un soleil et une forêt multicolore, comme ce fut le cas en Octobre. (les couleurs sont ternes et la forêt avait perdu de ses feuilles)



 
 

















- Alors, envie d'aller y faire un tour ? -
Si tu réfléchis à une destination pour tes futures vacances, sans une once d'hésitation je te conseille la CROATIE !
Pour toute information supplémentaire, n'hésite pas à me contacter.


Bon dimanche, et surtout, n'oublie pas de sourire xx

17 avr. 2016

'Southern Air'

La Croatie - Republika Hrvatska.





          Ma vie depuis Septembre se résume à sortir en boîte dès le mercredi soir, boire des pintes à 1€, apprendre des insultes en turc et aller en cours que trois demi-journées par semaine. Mais ce n'est pas cet aspect d'Erasmus que j'aime le plus... Non, ce qui m'intéresse le plus dans cette année de folie, c'est sans hésitation les voyages que j'ai la chance et la possibilité d'effectuer ! 
Depuis le début de l'année scolaire, j'ai en effet découvert une dizaine de pays, Hongrie inclue. Je vous avais promis de raconter mes périples sur ce blog et de consacrer un pays par article. Nous voilà à deux moi du départ, et ma promesse est loin d'avoir été tenue. Milles excuses.
Petit à petit, je vais rattraper mon retard, et tant pis si l'ordre ne sera pas chronologique.

Aujourd'hui c'est la Croatie qui sera à l'honneur, j'espère sincèrement pouvoir vous apprendre des éléments sur ce pays riche en surprise ! J'y suis allée à deux reprises cette année : 
- une première fois en Octobre, à Osijek, Split et dans le parc national de Plitivice
- une seconde fois, en Mars, à Zagreb et de nouveau au parc national de Plitvice.



  • La Croatie en bref
- En croate Hrvatska ou Republika Hrvatska
- Il s'agit d'une république parlementaire, démocratique et multi-partite.
- Elle a fait partie de l'Ex-Yougoslavie, elle a vécu l'horreur de la guerre il y a 25 ans de ça.

- Située en Europe du Sud, entre les Alpes dinariques et la mer Adriatique.
- Son indépendance a été déclarée en 1990, puis reconnue à l'internationale en 1992
- Capitale: Zagreb
- Langue officielle: le Croate (également parlé en Bosnie-Herzégovine, en Serbie et au Monténégro)
- Monnaie: le Kuna (1€=7,50 kuna)
- Membre de l'Union Européenne depuis 2013, de l'OMC depuis 2000 et de l'OTAN depuis 2009.
- Superficie: 56 594 km²
- Population: 4,3 millions d'habitants




  • La capitale : Zagreb
         Avec ces 800 000 habitants, Zagreb est une petite capitale souvent décrite comme sans grand intérêt pour les touristes, mais dont j'ai pourtant apprécié la visite ! Son petit centre historique est bourré de charme, et on y retrouve une certaine modernité. Ceci étant dit, il est clair qu'en l'espace de quelques rues, la pauvreté, la noirceur des bâtiments et le manque d'entretien reprennent le dessus.







  • Split, la cité romaine.
          Seconde ville de Croatie, Split est une ville côtière du Sud connue pour son port et son centre construit à l'intérieur d'un palais romain (le palais de Dioclétien). La ville elle-même est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.








 




  • Osijek
          Quatrième ville de Croatie située à une trentaine de kilomètres de la frontière hongroise, Osijek est une ville que je ne recommanderais pas forcément. Elle est encore très marquée par la guerre, puisqu'en périphérie du centre on peut toujours apercevoir des maisons en ruine, partiellement détruites, et surtout avec encore des impacts de balles et de bombardements. 
Points positifs de cette ville : son centre ville espacé, sa cathédrale et les bords de la Drava.











          Afin de ne pas surcharger cet article, il est temps de mettre fin à ce récit. En revanche, je vous invite à revenir d'ici une semaine afin de pouvoir découvrir la suite de mes aventures en Croatie. Plus particulièrement, vous pourrez constater avec moi la beauté du parc national de Plitvice que j'ai eu la chance de voir en automne et en hiver.

9 avr. 2016

'Something New'

Nouveautés musicales





Sziastok !
Oubliez la traditionnelle playlist mensuelle, cette après-midi je vous parle de trois nouveautés musicales qui me donnent la chair de poule et me font oublier où je suis.



            Premièrement, parlons de 'Land Of All', le tout nouveau titre que vient de dévoiler le français Woodkid. Yoann Lemoine de son vrai nom, c'est cet auteur-compositeur-interprète, réalisateur, musicien et graphiste de 33 ans que l'on connait tous grâce à Iron ou encore Run Boy Run. Après son album 'The Golden Age', Woodkid s'est consacré à l'art visuel en réalisant de nombreux clips pour divers artistes. Fin 2015, il retourne en studio et participe à la bande originale du film 'Divergente 2 : L'Insurrection' avec la chanson Never Let You Down en collaboration avec Lykke Li.


        Aujourd'hui, c'est à la B.O du film 'Desierto' (trailer) de Jonás Cuarón qu'il s'attaque. Vous pouvez d'ailleurs retrouver la soundtrack entière ici.
Accompagné d'un clip sobre mais efficace, le titre Land Of All est à la fois violent, puissant, sombre et mélodieux. Il s'agit là, je trouve, d'un registre quelque peu différent de ce qu'il avait l'habitude de produire. Plus grave, plus émouvant, plus déprimant, même. On y retrouve toutefois bien sa propre marque : rythme saccadé, voix sombre et mise en avant de l'instrumental. De même, on notera toujours des instruments à cordes accompagnés au piano et sa voix transporteuse et mélancolique. Woodkid est très fort dans ce qu'il fait. Il arrive à nous faire ressentir une intense émotion qui sort du plus profond de nous, c'en est presque dérangeant. Ce titre arrête le temps, et chaque son me traverse amplement. C'est simple, lorsque j'écoute cette chanson, j'ai les poils qui se dressent, le rythme cardiaque qui se cale sur le tempo et l'esprit qui arrête de fonctionner. Land Of All parle du fait de repenser à son chez soi, d'avoir le "mal du pays" lorsque l'on essaie de se construire une vie ailleurs. Chose à laquelle je m'identifie totalement, vous l'aurez deviné.


  • 'Les Conquêtes', de Radio Elvis.

           Deuxièmement, j'avais très envie de vous parler du tout premier album de Radio Elvis (merci Romy pour la découverte). Radio Elvis, c'est un groupe de rock alternatif français né il y a trois ans et finaliste du Concours Sosh-Les Inrocks Lab en 2014. A vrai dire, j'ai un peu de mal à les catégoriser : un son synthétique, entre le rock, le folk, le slam... le tout accompagné de poésie. Produit par Antoine Gaillet -  le même producteur que Julien Doré et M83 que j'adore de tout mon coeur -, l'album 'Les Conquêtes' est en effet une pépite tant musicale que poétique ! C'est frais, c'est mélodieux, c'est entraînant. Mais surtout, c'est terriblement bien écrit ! Pour être honnête, c'est ce genre de groupe qui me redonne fois en la musique française. L'album semble être une métaphore filée autour du thème du voyage et de l'imaginaire. Ne passez pas à côté de cet album, vous le regretteriez, croyez moi. Alors n'hésitez pas une seule seconde à aller écouter leur album sur Spotify et le télécharger sur iTunes



 - Mes titres préférés sont 'Au loin les pyramides' et 'Caravansérail'.  Et vous ? - 





             Après un hiatus de plusieurs mois, les frères Madden et leurs acolytes reviennent sur le devant de la scène avec deux singles, extraits de leur sixième album 'Youth Authority' qui sortira en Juillet prochain. Pour nous faire patienter, Good Charlotte avait en effet déjà sorti en Novembre dernier le titre 'Makeshift Love' accompagné d'un très beau clip. En début de semaine, c'est '40 oz. Dream' qui a été dévoilé, dont la lyric vidéo est sorti hier sur YouTube.
Good Charlotte me fait danser depuis tant d'années avec I Just Wanna Live et planer avec 'We Believe', alors autant vous dire que j'attends juillet avec une impatience démesurée !





- Et vous, quelles sont vos trouvailles musicales du printemps ? -




On se retrouve la semaine prochaine avec un article dédié à l'un de mes voyages en Europe du Sud. 
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A bientôt j'espère, et surtout, n'oubliez pas de sourire !

6 avr. 2016

'I Predict A Riot'

Réflexion sur l'actualité et la violence



Il y a tant de choses que je ne comprends pas sur cette Terre. Il y a tant d’incompréhensions qui me hantent. Il a y tant de questions qui surgissent et s'entassent au fond de mon esprit au fur et à mesure de mon existence. Plus je grandis et moins je comprends le monde. C'en est presque drôle, mais au fond, c’est alarmant. Tout se bouscule, tout me chagrine et rien n’a de sens. Pourquoi, quand, comment, par qui, à cause de quoi. Par quoi commencer, par où débuter.

Pourquoi pas par la violence, tiens, elle qui berce nos journées avec une si forte intensité. Presque omniprésente sur Terre, elle habite nos villes et remplit nos journaux. Oh tiens, un homo tabassé au Maroc. Oh tiens, un voyageur tué à Bruxelles. Oh tiens, un combattant torturé à Guantanamo. Oh tiens, un homme décapité en Syrie. Oh tiens, un lycéen frappé par un policier à Rennes. A force, il n’y a même plus de « oh ». On n’y prend plus la peine, on se contente juste d’un « tiens, une nouvelle femme maltraitée par son mari. » Un quotidien malsain qui ne nous fait plus rien.

Alors de toutes ces situations me viennent des centaines de questions. Ces questions, si difficiles soient-elles à formuler, n’ont parfois aucune connexion les unes aux autres. Un vrai bordel, je vous dis. C’est vrai ça, comment peut-on frapper un être humain parce-que sa peau est foncée ? Pourquoi sous-traiter cet être humain lorsqu’il s’agit d’une femme ? Pour quelle raison être choqué d’un homme parce-qu’il en aime un autre ? Un magazine marocain a justifié une de ces Unes homophobe en expliquant que la société ne voulait pas les voir, qu'un tel type d’affection est choquant pour cette dernière. Ah, bravo, belle preuve de bravoure. « C’est pas moi, c’est la société qui veut ça. »

Mais en fait, qui décide de ce qui est choquant pour la société ? Qui décide de ce qui est bien ou mal ? Nos géniteurs, nos politiciens actuels ? Est-ce la société elle-même ? Je n’y crois pas. Car notre société, elle ne demande qu’à changer. Elle ne s’aime pas comme elle est. Elle est brisée depuis toujours. Et puis de toute façon, c’est quoi « la société » ? C’est un mot inventé de toute pièce pour expliquer l’hypocrisie de ceux qui la forment. C’est si facile de se cacher derrière un concept pour justifier sa propre idéologie. C’est pas de ma faute, c’est la société dans laquelle on vit qui veut ça. La société impose ses mœurs. La société impose ses standards. Mais enfin, la société c’est vous ! C’est nous qui la constituons ! C’est toi, moi, ton voisin du dessous, ta tante Ginette et ton pote Matthieu. C’est tout le monde. C’est chacun d’entre nous. Donc la société, elle bouge, elle évolue, elle se change. Alors si on décide ensemble que l’amour va au-delà du genre, tout geste démonstratif de cet amour ne sera plus perçu comme un mal pour « la société ».


Et si on estime ensemble qu’une femme peut s’habiller comme elle veut, alors tant le crop top que la mode pudique d’H&M sera acceptée. Je parlais de violence tout à l’heure, mais la violence n’est pas que physique. Les mots sont d’une violence inimaginable. Le jugement d'autrui, les débats publics, les disputes domestiques... Trop souvent nous parlons plus rapidement que nous pensons, et le résultat fait mal pour notre interlocuteur ou pour ceux qui sont ciblés par les débats. Trop souvent nous ne pensons pas à l'impact d'un mot sur celui qui nous écoute. J’ose à peine revenir sur les propos de Mme Rossignol qui parle de "nègres américains qui étaient pour l'esclavagisme" et qui rabaisse la faculté d'opinion et de réflexion d'une femme tout en touchant à sa dignité et à sa liberté d'action. Ses propos sont d’une telle violence, c’est à peine croyable de la part d’une représentante d’un Etat laïque socialiste. Preuve qu’aujourd’hui tant le mot « socialiste » que « laïque » n’a plus de fond. Mais ça, c’est un autre débat. Tout me choque, tout me révolte dans cette France perdue dans ses débats puériles et ses convictions dépassées.




Outre la parole et les actes, la violence se retrouve également dans l’inaction. Oui, c’est violent de laisser des familles s’échouer en mer. C’est violent de refuser d’aider des humains fuyant l’horreur de la guerre. C’est violent d’affirmer qu’ils n’auront pas d’aide car... Pourquoi au juste ? Parce-qu'ils sont trop? Parce-que parmi les millions, une dizaine peut être des terroristes ? Parce-qu'ils bousculent notre quotidien de riche blanc privilégié? Parce-que nos problèmes économiques prévalent sur leur vie et leur dignité ? Hm. Comment peut-on dire qu’ils ont eu tort de fuir et qu’ils feraient mieux de rester se battre ? Comment des pays civilisés, développés et soit disant démocrates et unis peuvent déclarer fermer leurs portes à tant d’innocents condamnés ? Comment peut-on laisser les réfugiés s'entasser comme des animaux dans un endroit où on ne laisserait même pas notre propre chien dormir ? Comment peut-on les forcer à vivre dans ces conditions inhumaines ? L’inaction est violente. Elle fait mal à voir et j’ai du mal à réaliser que je suis témoin de cette misère sociale et politique.


Mais qui suis-je dans ce monde de géants ? Moi, petite campagnarde, fille d’une veuve employée, coincée entre son passé, sa douleur quotidienne et son envie folle de découvrir la planète pour espérer y trouver un coin de bonheur et de bien être. Comment puis-je faire entendre ma voix ? Pourquoi est-ce si compliqué de comprendre le fonctionnement du monde ? A partir de quand ai-je réalisé que mes questions n’obtiendraient aucune réponse ?



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