12 mars 2015

'On The Run'

Quand voyager devient une addiction.


Rares sont les personnes qui n'ont effectué qu'un seul voyage dans leur vie. Dès l'instant où l'on commence à goûter aux joies de l'aventure, il est impossible de ne se contenter que d'une seule bouchée. Cette excitation, cette impatience, cette adrénaline deviennent très vite des sensations indispensables à notre bonheur.  Il est en effet bien rare que le premier voyage reste l'unique entrepris. Un voyage en appelle toujours un autre, et je ne saurais donner une raison rationnelle à cela. Voyager est une addiction au même titre qu'une autre et dont le seul moyen de s'en échapper est d'y succomber. 


Paris-Dublin, 26/08/12



Nous devons voyager. Voyager c'est accroître sa connaissance du monde, c'est découvir les différents lieux qui constituent notre planète. Voyager c'est s'ouvrir aux autres. Voyager c'est aussi tout simplement ouvrir à la fois ses yeux, ses oreilles et sa bouche. Voyager c'est être curieux. Voyager c'est comprendre. Voyager c'est se créer des souvenirs intenses. Voyager c'est accepter de remettre certaines de ses croyances, idéologies ou préjugés en cause. Voyager c'est accepter l'autre. Voyager c'est aimer recevoir. Voyager c'est aimer transmettre. 
Nous avons besoin de voyager. Voyager permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même, de se dévoiler, de se révéler même. Voyager permet d'accroître sa confiance et son estime de soi. Voyager permet non seulement d'en apprendre plus sur le pays/la région que l'on découvre, mais également d'en apprendre beaucoup sur sa propre région. Voyager permet de s'épanouir. Voyager permet de sortir de sa zone de confort. Voyager permet de se liberer, de se décoincer et d’accroître sa sociabilité. Voyager permet de mieux connaitre l'humain et d'être plus ouverts sur les autres. Voyager permet d'être tolérant. Voyager permet de sourire et d'avoir les yeux qui pétillent. Voyager permet de développer un sens critique. Bref, pour toutes ces raisons, l'Homme a besoin de voyager.

J'adore être ailleurs que chez mes parents, ca ce n'est pas nouveau. Je vous renvoie notamment vers la rubrique sorties, et en particulier mes articles sur mon récent voyage à Barcelone et mon année en Irlande ou encore sur mon article à propos de mes études. Mon amour pour les voyages et l'éloignement du domicile n'est pas une grande nouvelle, ni une grande originalité d'ailleurs. En effet, la plupart des gens désormais aime voyager et le font avec une aisance inimaginable ne serait-ce que 15 ans auparavant. Notre génération est particulièrement sujette à partir, par le biais des études, du travail ou tout simplement en tant que loisirs. Ce que j'aime dans le voyage, c'est bien entendu l'inconnu et la découverte d'un lieu, d'une langue et d'un mode de vie. Mais j'apprécie aussi tout particulièrement la préparation d'un voyage et les recherches préliminaires ainsi que le trajet. Ceci d'autant plus lorsque je suis seule. Oui, je pense qu'au fond, c'est ça que j'aime : me retrouver seule avec moi-même et ne devoir compter que sur moi. Ne dépendre de personne d'autre. Me débrouiller et prendre l'entière responsabilité de mes erreurs. 


                   Dans un peu plus d'un mois, je m'envole vers la Finlande passer une semaine chez ma très chère "soeur d'accueil" avec qui j'ai partagé ma famille, mon école et ma chambre en Irlande, mais également mes angoisses, mes moments de joies, ma sueur à la salle de sport, mes coups de gueule, mes larmes, mes fous rires, mes verres de Guinness au pub et mes soirées arrosées en boite. Bref, ma soeur quoi.
Ceci étant dit, ce qui m'enchante le plus et ce qui me donne l'envie d'écrire sur cet thématique c'est la grande nouvelle que j'ai reçu hier. En effet, pour toutes les raisons énumérées plus haut, lorsque s'est offerte à moi l’opportunité de partir en programme Erasmus, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'aurais pu attendre et partir en master, mais j'avais soif d'aventure. Cela fait en effet déjà deux ans que je suis revenue en France et que j'étudie dans la même ville, je commence donc à me lasser je dois dire. J'aurais pu me résigner à partir un semestre, tant pour des questions financières, familiales que d'orientations. Mais là encore, j'avais soif d'aventure. Alors sans y réfléchir à deux fois, je savais que je voulais partir un an. Que je devais partir.





Mon caractère solitaire et parfois trop introverti m'a amené à choisir un pays où peu d'étudiants désiraient étudier, où peu de gens rêvent de passer leur vacances et que peu de français prennent la peine de visiter. Un pays d'Europe centrale : la Hongrie. Je serai non pas dans sa capitale Budapest, mais dans une plus petite ville au sud du pays : Pécs. J'ai en effet appris hier de façon certaine que j'allais partir étudier là-bas. Vous m'entendez crier de joie ? Vous me voyez faire une danse de la joie ? Vous sentez le sol bouger à cause de mes sauts ? Non? Et bien imaginez la scène ! Car c'est exactement dans cet état d'esprit que je me trouve actuellement. 



Une aventure et un pays de plus au compteur, ENFIN.



Le Parlement hongrois

Partagez-vous la même opinion que moi à propose des voyages et de leur caractère addictif ? Quels sont vos projets d'aventure ? Dites moi tout, je suis curieuse !

Bonne soirée, et n'oubliez pas de sourire, le week-end approche !

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