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8 oct. 2015

Adventure Time (2)

ERASMUS in Pécs, Hongrie.



Jo napot kivanok ! Vous avez vu, je m'améliore en hongrois, hein? #oupas.

Après un article écrit vite fait mais par forcément bien fait (désolée), je reviens avec la deuxième partie afin cette fois-ci de décrire un peu plus précisément ma ville d'accueil et ma vie en Hongrie. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram, snapchat: eugenie_bd), vous avez surement déjà un bel aperçu régulier de mes aventures là-bas !




  • Pécs, un ville de diversité
          Depuis le 1er septembre, je vis à Pécs (à prononcer avec un mélange entre "pitch" et "pêche"), une ville de 146 000 habitants au sud de la Hongrie. Située en Transdanubie dans le comitat de Baranya, cette ville est littéralement entourée de monts et collines. Elle se trouve d'ailleurs au pied du massif du Mecsek. Outre les paysages à couper les souffle entourant Pécs, la ville elle-même est un endroit fabuleux. Marquée par son histoire et sa proximité avec les Balkans, cette ville est en effet le reflet d'une diversité spectaculaire. Je ne me lasse pas de passer pourtant 4 fois par jour devant certains batiments. A chaque regard, je m'émerveille.







Un peu d'histoireLorsque l'Ouest de la Hongrie a été annexé à l'Empire romain, les Romains ont fondé cette ville, alors nommée Sopianae. La religion était alors le christianisme, jusqu'à la chute de l'Empire romain en 476. C'est ensuite Charlemagne qui a reconquit la ville et l'a nommé Quinque Basilicae (« cinq basiliques »). Pourquoi ce nom? Tout simplement car les églises de la ville ont été construites avec des matériaux provenant de cinq anciennes chapelles chrétiennes. Plus tard, la ville est devenue Quinque Ecclesiae (« cinq églises »). Ce n'est qu'à partir de 1235 que le nom de Pécs apparaît. 

En 1367, Louis Ier de Hongrie y fonde la première université du pays, la Studium Generale. Au XVème siècle, la ville devient ainsi un haut lieu de l'humanisme de la Renaissance. Après la défaite du roi de Hongrie Louis II en 1526, Pécs est pillée et brûlée par les Turcs. C'est ensuite Ferdinand 1er, empereur des Romains, qui a reconquit la ville avant que celle-ci ne soit de nouveau prise par les Turcs en 1529. 
En 1780, Pécs reçoit le rang de ville libre royale par la reine et impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. La ville poursuit son développement sous l'ère industrielle et devient un haut lieu de la production céramique, grâce notamment à Zsolnay.

Les romains, les capétiens, les turcs, les magyars.... Jonglant de domination en domination, elle a également au fur et à mesure du temps eut plusieurs noms. Les romains sont les premiers à avoir fondé cette ville, lui donnait le nom de Sopianae. Les magyars l'ont appelés Pécs, les turcs Pecuy, les allemands Fünfkirchen et les français Cinq-Églises.


Un peu de culture : L'histoire Pécs se retrouve énormément dans son architecture et son patrimoine : un basilique à 4 clochés, des chapelles et églises, mais également une mosquée (par la suite réutilisé comme église et classé patrimoine de l’UNESCO). Des remparts, une barbacane, des styles architecturaux aussi variés que les couleurs des façades...


Cinquième ville de Hongrie, Pécs est une cité cosmopolite marquée par son histoire riche et l'influence des nombreuses nationalités qui y habitent, essentiellement des Hongrois, des Croates et des Souabes du Danube. Par ailleurs, il n'y a pas une semaine sans qu'il ne se passe un événement culturel dans cette ville : un carnaval, une fête du vin, une course à pied, des concerts, des défilés de vieilles voitures.... ce n'est pas pour rien qu'elle a été élue capitale européenne de la culture en 2010 !


  • PTE, une université "un an plus jeune que la Stella Artois"
          J'étudie à PTE (acronyme de Pécsi Tudományegyetem), la première université de Hongrie et l'une des plus ancien du continent. "Un an plus jeune que la bière Stella Artois", dixit le directeur de l'université. D'ailleurs, c'est le même directeur qui, lors de la pré-rentrée des internationaux/erasmus, nous a dit de profiter un maximum de cette année, de sortir boire un verre et d'éventuellement aller en cours.
Divisée en plusieurs campus éparpillés un peu partout dans la ville (Faculty of Business, Law, Humanities, International Relations, Ingeneering, Art, Medicine, Sports....), cette université créé en 1367 est extrêmement fière de son histoire et de sa qualité d'enseignement, et elle a de quoi. Des étudiants pourtant de Budapest (la capitale) viennent étudier ici, et ce notamment pour la possibilité d'avoir des cours en anglais. C'est d'ailleurs ce petit plus qui fait que PTE accueille énormément d'internationaux, qui - à l'inverse des erasmus ou autre programme temporaire hors Europe - viennent à Pécs pour y faire tout leur cursus. J'ai notamment rencontré pas mal de Kazakhes, Tunisien, Albanais, Chinois et même Espagnols et Italiens qui sont ici pour leurs études de médecine ou d'économie. Le site de la fac est lui-même fait pour les internationaux, avec une rubrique sur les traditions hongroises, les habitudes alimentaires, comment se rendre à Pécs, pourquoi y venir...ainsi qu'un guide "Comment survivre à Pécs" avec tout les éléments utiles tels que les lignes de bus, les numéros des taxis et de quelques médecins... 

Concernant les cours, et notamment en droit, personnellement je trouve que les cours c'est de la rigolade. Pas de cours en amphi, juste des mini classes allant de 4 à 20 élèves. Personne ne note, tout le monde est sur son portable (connexion wifi au top dans la fac!). L'un de mes cours, le prof ne prend même pas la peine de faire cours : ce sont les élèves qui chaque semaine doivent faire un exposé de 45 min afin de présenter le système juridique d'un pays. Je passe dans 1 semaine...wish me luck !

Pour l'anecdote : le souvenir le plus wtf à propos de cette université reste pour l'instant la course de bateaux dragon organisé par la fac de sport samedi dernier. Pour faire très court, une compétition de bateau était organisée sur un lac.......en même temps qu'une compétition de goulash (le plat traditionnel hongrois) ! Du grand n'importe quoi. Pendant que la majeure partie de l'équipe pagayait, l'autre devait cuisiner sur un réchaud et dans une marmite semblable à celle d'Obélix. Chaque équipe avait un cageot avec tout les ingrédients nécessaires et au moins 3 palettes de 30 bières ainsi que de la palinka (alcool hongrois à 40 degré) et d'autres bouteilles de liqueur ou de vins venant de Croatie ou de Slovaquie. Et le tout à volonté et gratuitement ! Du grand n'importe quoi j'vous dis ! 

Bref, un université extrêmement accueillante et chaleureuse, comme vous pouvez le constater.


  • Erasmus, non pas un an dans une vie mais une vie en un an.
          Erasmus c'est une philosophie de vie je crois. Pas de préjugés, pas de retenus, une ouverture d'esprit et une capacité relationnelle incroyable. D'ailleurs, je me demande ce que je fais parmi tout ces gens absolument fantastique et charismatiques. 
La vie se fait entièrement entre étudiants erasmus (soirées, voyages, cours...) et les quelques hongrois qui font partie de ESN ou qui prennent des cours en anglais. Oh oui, d'ailleurs je ne peux pas parler de la fac sans parler d'ESN - Erasmus Social Network -, l'association qui encadre et accompagne les erasmus. Les membres de l'association en Hongrie semblent être actifs, mais ceux d'ESN Pécs le sont à 400 000 000%. Pas une semaine sans qu'il n'y ait moins de 3 évènements d'organisés (Camp d'intégration, city adventure tour, language learning, pub quiz, club nights, forest trip, wine tasting, BBQ, trips, country presentation evening...). J'admire leur implication et leur dévotion pour nous faire passer un semestre ou une année inoubliable.

Erasmus dans les pays d'Europe centrale ou de l'Est se résume donc à sortir dès le mardi jusqu'au samedi, à boire des pintes à 1€ et à entrer en boite pour 3€. Ca se résume aussi à voyager un week-end sur deux dans les pays frontaliers ou à l'intérieur même du pays d'accueil. Erasmus ça se résume aussi beaucoup au plan-cul (je ne parle pas pour moi!! Mais il faut bien l'avouer..) ou aux histoires sans lendemain. Mais ça se résume aussi à des couples internationaux (et mon dieu qu'il y en a ! Turque/Hollandais, Roumaine/Hollandais, Allemande/Tchéque, Française/Norvégien, Américaine/Allemand....)
Erasmus ça se résume à abandonner son confort quotidien, ses habitudes et sa façon de penser au profit de non pas une culture, mais d'une bonne douzaine d'autres. Cette année c'est l'expérience, la découverte, le "je m'en fous, j'ose" et le "je dormirai que je rentrerai".


Erasmus c'est aussi pour moi la découverte de la vie en résidence étudiante à 120€ par mois. Et le résultat est aussi négatif que positif. Avoir une chambre de 10m² pour deux avec de la moquette sans réelle couleur tellement il y a de tâches, avoir une salle de bain dont le tuyau de douche est relié au robinet du lavabo, avoir des coupures d'eau chaude... Mais surtout, avoir une cuisine ainsi qu'une machine à laver pour la centaine d'étudiants. Ceci étant dit, c'est aussi avoir des soirées dans la chambre du voisin, des dégustations de lasagnes fait maison par les italiens, des meetings dans la salle télé.... En bref, c'est pas du luxe mais c'est conviviale.
Sur l'un des murs de la résidence, il est écrit "Erasmus is not a year in a life, but a life in a year" et il n'y a rien de plus exact !



Je sais que cet article est interminable, et si vous êtes arrivés jusqu'au bout, sincèrement je vous en remercie ! J'espère que vous avez apprécié ce petit aperçu de ma nouvelle vie, et surtout que cela vous a donné envie de visiter la Hongrie ou même de partir étudier à l'étranger.
Köszi és sziastok !

Pécs, d'un point de vue très (très) lointain !


12 mars 2015

'On The Run'

Quand voyager devient une addiction.


Rares sont les personnes qui n'ont effectué qu'un seul voyage dans leur vie. Dès l'instant où l'on commence à goûter aux joies de l'aventure, il est impossible de ne se contenter que d'une seule bouchée. Cette excitation, cette impatience, cette adrénaline deviennent très vite des sensations indispensables à notre bonheur.  Il est en effet bien rare que le premier voyage reste l'unique entrepris. Un voyage en appelle toujours un autre, et je ne saurais donner une raison rationnelle à cela. Voyager est une addiction au même titre qu'une autre et dont le seul moyen de s'en échapper est d'y succomber. 


Paris-Dublin, 26/08/12



Nous devons voyager. Voyager c'est accroître sa connaissance du monde, c'est découvir les différents lieux qui constituent notre planète. Voyager c'est s'ouvrir aux autres. Voyager c'est aussi tout simplement ouvrir à la fois ses yeux, ses oreilles et sa bouche. Voyager c'est être curieux. Voyager c'est comprendre. Voyager c'est se créer des souvenirs intenses. Voyager c'est accepter de remettre certaines de ses croyances, idéologies ou préjugés en cause. Voyager c'est accepter l'autre. Voyager c'est aimer recevoir. Voyager c'est aimer transmettre. 
Nous avons besoin de voyager. Voyager permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même, de se dévoiler, de se révéler même. Voyager permet d'accroître sa confiance et son estime de soi. Voyager permet non seulement d'en apprendre plus sur le pays/la région que l'on découvre, mais également d'en apprendre beaucoup sur sa propre région. Voyager permet de s'épanouir. Voyager permet de sortir de sa zone de confort. Voyager permet de se liberer, de se décoincer et d’accroître sa sociabilité. Voyager permet de mieux connaitre l'humain et d'être plus ouverts sur les autres. Voyager permet d'être tolérant. Voyager permet de sourire et d'avoir les yeux qui pétillent. Voyager permet de développer un sens critique. Bref, pour toutes ces raisons, l'Homme a besoin de voyager.

J'adore être ailleurs que chez mes parents, ca ce n'est pas nouveau. Je vous renvoie notamment vers la rubrique sorties, et en particulier mes articles sur mon récent voyage à Barcelone et mon année en Irlande ou encore sur mon article à propos de mes études. Mon amour pour les voyages et l'éloignement du domicile n'est pas une grande nouvelle, ni une grande originalité d'ailleurs. En effet, la plupart des gens désormais aime voyager et le font avec une aisance inimaginable ne serait-ce que 15 ans auparavant. Notre génération est particulièrement sujette à partir, par le biais des études, du travail ou tout simplement en tant que loisirs. Ce que j'aime dans le voyage, c'est bien entendu l'inconnu et la découverte d'un lieu, d'une langue et d'un mode de vie. Mais j'apprécie aussi tout particulièrement la préparation d'un voyage et les recherches préliminaires ainsi que le trajet. Ceci d'autant plus lorsque je suis seule. Oui, je pense qu'au fond, c'est ça que j'aime : me retrouver seule avec moi-même et ne devoir compter que sur moi. Ne dépendre de personne d'autre. Me débrouiller et prendre l'entière responsabilité de mes erreurs. 


                   Dans un peu plus d'un mois, je m'envole vers la Finlande passer une semaine chez ma très chère "soeur d'accueil" avec qui j'ai partagé ma famille, mon école et ma chambre en Irlande, mais également mes angoisses, mes moments de joies, ma sueur à la salle de sport, mes coups de gueule, mes larmes, mes fous rires, mes verres de Guinness au pub et mes soirées arrosées en boite. Bref, ma soeur quoi.
Ceci étant dit, ce qui m'enchante le plus et ce qui me donne l'envie d'écrire sur cet thématique c'est la grande nouvelle que j'ai reçu hier. En effet, pour toutes les raisons énumérées plus haut, lorsque s'est offerte à moi l’opportunité de partir en programme Erasmus, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'aurais pu attendre et partir en master, mais j'avais soif d'aventure. Cela fait en effet déjà deux ans que je suis revenue en France et que j'étudie dans la même ville, je commence donc à me lasser je dois dire. J'aurais pu me résigner à partir un semestre, tant pour des questions financières, familiales que d'orientations. Mais là encore, j'avais soif d'aventure. Alors sans y réfléchir à deux fois, je savais que je voulais partir un an. Que je devais partir.





Mon caractère solitaire et parfois trop introverti m'a amené à choisir un pays où peu d'étudiants désiraient étudier, où peu de gens rêvent de passer leur vacances et que peu de français prennent la peine de visiter. Un pays d'Europe centrale : la Hongrie. Je serai non pas dans sa capitale Budapest, mais dans une plus petite ville au sud du pays : Pécs. J'ai en effet appris hier de façon certaine que j'allais partir étudier là-bas. Vous m'entendez crier de joie ? Vous me voyez faire une danse de la joie ? Vous sentez le sol bouger à cause de mes sauts ? Non? Et bien imaginez la scène ! Car c'est exactement dans cet état d'esprit que je me trouve actuellement. 



Une aventure et un pays de plus au compteur, ENFIN.



Le Parlement hongrois

Partagez-vous la même opinion que moi à propose des voyages et de leur caractère addictif ? Quels sont vos projets d'aventure ? Dites moi tout, je suis curieuse !

Bonne soirée, et n'oubliez pas de sourire, le week-end approche !

17 févr. 2015

'I Need Some Sleep'

    Aujourd'hui j'ai pensé qu'il serait intéressant d'écrire dans la simplicité la plus complète sur un sujet des plus banales et de vous updater sur ma vie. N'est-ce pas ce que je fais déjà? Ah, si. Bon, pour l'originalité, on repassera alors. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui j'ai du temps et de l'inspiration, alors profitons-en.
Mon lit, ce nid à bazar


Faire une sieste ou prendre un café ? 



     
Du temps, j'en ai. Non pas parce-que je suis en vacances - car il faudrait attendre la fin de la semaine pour ça -  mais simplement parce-que j'ai eu l'ingéniosité - ou la folie - de mettre quatre de mes TDs le lundi et que je suis donc plus libre à présent. J'ai ainsi le reste de la semaine et le week-end pour travailler mes différentes rédactions, que ce soit en droit administratif ou en droit de la responsabilité civile, ou bien pour étudier mes arrêts en contracts law, ou encore pour faire mes exercices (ou pas, d'ailleurs) en english oral expression. Ah oui, et comme si ça ne suffisait pas ; ce matin, ayant voulu faire plaisir à ma prof et la soulager d'un groupe de TD trop chargé, j'ai changé mon horaire de written expression pour un autre... le lundi. Je n'ai donc désormais non plus quatre, mais bien cinq TDs le lundi. 8h30-17h45, avec 1 heure de pause, BAM. Pourquoi je m'inflige une journée aussi chargée ? Je dois tout rendre le même jour, seul le TD de droit de l'UE est exilé le jeudi. Bon, l'avantage - et pas des moindres - c'est qu'une fois que j'ai survécu au le lundi, je peux souffler car ma semaine est déjà presque terminée. A côté, il faut que je me rende au CM et travaille durant les matinées ou après-midis de libres, bien sûr. Travailler. Ecrire. Lire. Surligner. Je ne fais que ça j'ai l'impression. Ca et airer sans but sur internet, perdre mon temps sur twitter, youtube et instagram. Ca et regarder des séries. Ca et manger. Ca et dormir.




Bol de café, dosettes, redbull.
          En parlant de dormir justement, cela fait déjà plusieurs fois qu'en rentrant de la fac, de la bibliothèque ou tout bêtement du centre commercial chargée de sacs de courses, une question me vient à l'esprit. L'heure convenable du coucher est encore loin, et je ne suis alors pas dans une forme olympique, sans pour autant être dans un état de grande fatigue. En fait, à ce moment là, je ne suis pas énergique, j'ai les yeux fatigués, l'esprit qui divaguent, les mouvements lents et les épaules lourdes, mais pas assez pour m'endormir d'une traite ni pour comater sur mon lit. Vous voyez de quel état je veux parler? L'entre deux, les prémices de la fatigue couplés à une énergie mesurée. Je sais que je peux encore puiser dans mes réserves d'énergie, mais une partie de moi n'en a pas vraiment la force. Dès lors, j'ai cette question d'une simplicité extrême qui surgit alors de nulle part, mais dont la réponse n'en demeure pas moins une difficulté. Bon, j'aurai aimé faire durer le suspense un peu plus longtemps, mais cette fameuse interrogation, vous l'avez lu dans le titre, alors à quoi bon continuer à écrire à ce sujet. Je me pose en effet la question de savoir si je prends le risque d'enfile un legging, de m'enterrer sous la couette et de faire une sieste de quelques dizaines de minutes voire quelques heures, ou si au contraire je devrais pas prendre un café et une barre de céréales pour me rebooster et me mettre au travail ? Il s'agit là un peu de la personnification de l'ange et du démon assis sur mes différentes épaules. Le pire, c'est qu'à cet instant, j'ai réellement l'impression de décider de l'avenir de ma vie toute entière. Une sieste ou un café? La détente ou le travail? Le coeur ou l'esprit? La procrastination ou le perfectionnisme?  La rébellion ou le raisonnable?



What else?

          Bien souvent, c'est le raisonnable qui l'emporte et je ne vais pas me coucher. Mais cette après-midi, j'ai écouté l'ange blanc et je suis partie me faufiler sous la couette car j'étais exténuée, pour une raison que j'expliquerai plus loin dans mon récit. Ai-je dormi? Non. L'attente d'e-mails, le stress des résultats du semestre qui vont tomber d'ici quelques jours et la 3G m'ont maintenu éveillée et empêchée de tomber dans les bras de Morphée, Mais mon dieu que ça faisait du bien de laisser retomber la pression quelques temps, de fermer les yeux, de se laisser emporter par sa musique. Ca m'a fait du bien au point que j'ai eu envie d'écrire un article dessus, c'est pour dire ! Il faut avouer que je ne dors pas beaucoup durant l'année. Le soir, je termine ce que je n'ai pas pris le temps de faire dans la journée, ou bien je reste sur mon ordi à regarder des vidéos ou lire des articles tous aussi différents les uns des autres. Et même les matins où, soit je n'ai pas cours, soit je commence à 10h, je mets mon réveil de bonne heure afin de m'occuper d'un petit garçon de 5 ans et de l'emmener à l'école. La plupart du temps, je profite donc d'être sortie et habillée pour partir directement à la bibliothèque après l'avoir déposé à 8h30 et non pas retourner dans ma chambre. Quant au week-end, si je n'ai pas un cours de rattrapage ou un galop d'essai le samedi, je me lève de toute façon pour travailler mes cours, car dès la seconde où j'ouvre les yeux, j'ai la liste de toutes les choses que je dois faire qui défile dans ma tête. Puis quand vient le dimanche, mon horloge biologique me fait me réveiller à 7h30/8h de toute façon. Bref, depuis que je suis étudiante, le sommeil et moi, on n'est pas un couple très solidaire : on est plutôt indépendant, et pas très fidèle.


Fidèle compagnon depuis 20 ans
          Ce matin, tout particulièrement, je suis arrivée à la fac encore plus exténuée que d'habitude. En effet, le petit dont je m'occupe étant en vacances, je dois désormais non pas le déposer à l'école maternelle, mais au centre de loisirs. Et ce centre se situe bien plus loin que l'école, au delà d'un bois. Il y va donc en vélo, tandis que moi je cours - ou marche très vite - derrière lui. Avec cette méthode, en moins une douzaine de minutes, on y est ! Ensuite, ma fac se situe à une petite vingtaine de minutes à pied, que je fais également en marche rapide afin d'être certaine d'arriver à l'heure à mon TD. En temps normal, lorsque je commence à 8h30, je ne m'occupe pas de l'enfant et c'est sa mère qui le dépose donc tôt à la garderie avant de partir au travail. Mais, une fois de plus, prise de bonté et de pitié pour cette famille très agréable, j'ai proposé de m'occuper de lui toute cette semaine afin que la mère, sans voiture, n'ait pas à courir dans les bois à 7h du matin avec son fils. Bref, tout ça pour dire que ça fait déjà deux matins que j'arrive complètement rouge écarlate et transpirante en cours, totalement épuisée par la course que je viens de faire.

          Je conclus ce post complètement inutile et axé sur le (manque de) sommeil par affirmer que vendredi je pourrais enfin dormir un peu plus puisque je rentre chez moi en Bretagne pour une semaine de vacances. Pour retrouver d'autres articles sur mes aventures en tant qu'étudiante : ici ou plus généralement dans la catégorie 'blabla'.



Que vous soyez en vacances ou que vous travailler, que vous soyez en forme ou en manque de sommeil, que vous aimez le café ou non, dans tout les cas, n'oubliez pas de sourire ! xx





Minute Titre : Eels est un groupe de rock expérimental et alternatif  originaire de LA. On retrouve leurs titres dans la B.O de nombreux film ou séries, tels que Shrek, Shrek 2 & Shrek 3, Newport Beach, Chuck, Les Petites Mouchoirs, Misfits.... Personnellement, je les ai découvert grâce aux Frères Scott et à Shrek 2. S'il y a trois chansons d'eux que je vous conseille, en plus de celles précitées, c'est sans hésiter In My Dreams, Spectacular Girl et Hey Man. L'an dernier, Eels a sorti son 11e album 'The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett', nom du leader : il s'agit d'un album à la fois sincère, intimiste et puissant qu'il est préférable d'écouter si l'on veut tout s'apaiser, se relaxer et s'évader. Cet album est très doux, sensible et fait ressortir plein d'émotions en nous, nous rendant presque nostalgique et dépressif.

12 déc. 2014

'Before The Worst' - #lawstudent


Un semestre se termine, des révisions débutent.




Voilà. Mon semestre 3 est terminé. Hier soir, en imprimant mon dernier commentaire d'arrêt, à 20h du soir à la BU, j'ai presque eu envie de pleurer... mais pleurer de joie. Pleurer de soulagement. Pleurer de satisfaction. J'ai réussi à survivre à ce semestre, j'ai réussi à avoir - je le pense - la moyenne dans toutes les matières à TD, j'ai réussi a ne pas sombrer dans la folie, à ne pas craquer ni tout abandonner. Bon ok, j'ai craqué une fois (ici).
Non mais attendez, je parle comme si tout était derrière moi, comme si j'avais réellement réussi, mais le jeu ne fait que commencer mes amis...! En effet, deux jolies semaines de partiels m'attendent avec un sourire en biais, et c'est en réalité à partir de maintenant que les choses sérieuses commencent vraiment et que mon semestre se joue. J'ai donc quelques jours devant moi pour apprendre mes matières anglaises avant les examens finaux mardi et jeudi. Ensuite deux semaines de soit-disant "vacances" consacrées non pas aux grasses matinées, aux sorties entre amis, au rattrapage de vies avec ma famille, et aux journées glande confortablement installée sous la couette, mais plutôt consacrées au siège de mon bureau ou de la bibliothèque inconfortable, aux fiches de révision, à la torture intellectuelle et au bourrage de crâne. Quatre matières françaises m'attendent machiavéliquement début janvier. Oui,, machiavéliquement, je ne sais pas pourquoi j'ai sorti ça, mais j'avais envie de personnifier mes matières et de les rendre diaboliques. Bon bref, autrement dit, ces deux semaines off seront tout compte fait extrêmement intensives, stressantes et épuisantes. Il faut que je me fasse un planning, il faut que je fasse un planning, il faut que je fasse un planning. Voilà ce que je n'arrête pas de me répéter depuis des jours. Un planning, c'est bien, le respecter, c'est mieux. Or je passe ma vie à faire des listes et à énumérer les choses que je dois accomplir, pour au final ne jamais jeter de coup d'oeil à cette liste et ne jamais la respecter. Cela dit, je vais faire de mon mieux cette fois-ci, il le faut. Il faut que je valide ce semestre, pour premièrement ne pas me taper le rattrapage fin juin (oui, en juin!) ni me retaper une deuxième deuxième année, mais surtout pour pouvoir soumettre ma candidature au programme Erasmus et m'envoler pour de nouvelles aventures l'an prochain !
Sur ces bonnes paroles et cette belle motivation, je vous souhaite de passer une belle soirée ; la mienne, je l'ai passé à ranger/nettoyer ainsi qu'à regarder If I Stay,, film très touchant dont j'écrirai sûrement une review sur le blog prochainement.





Minute Titre: The Script est un groupe irlandais aux influences pop rock, connu notamment pour leur titre The Man Who Can't Be MovedBreakeven ou encore plus récemment Superheroes. Ils sont également collaboré avec Will.I.Am via Hall Of Fame, qui se veut très encourageante et motivante. The Script, c'est ce groupe talentueux sur tout les fronts : instruments, voix, harmonies, mélodies, paroles, messages, attitudes... Chaque album est une tuerie, et le dernier se démarque notamment par une touche irlandaise et un patriotisme qui ressort dans les paroles ! Il suffit d'écouter Hail Rain or Sunshine ou Paint The Town Green.

10 oct. 2014

'The Story Of The Impossible'

Je suis perdue, je suis foutue.


Référence à l'avocat héro de 'Suits',




Après une semaine et demi sans signe de vie, je reviens avec un article un peu spécial. Cet article n'est ni un rebondissement sur l'actualité, ni même mon opinion sur un sujet quelconque ou une invitation à débattre. Ce n'est pas non plus un résumé d'une de mes sorties ou une playlist mensuelle. De même, il ne s'agit ni d'un avis cinématographique, ni d'une recommandation littéraire... 






Non, cet article n'a en réalité aucun but. A part, peut-être, me libérer de mes idées noires et de mes pensées négatives et pessimistes. Mettre des mots sur le brouhaha qui occupe ma tête. Extérioriser ma pensée afin qu'elle ne me hante plus. Des idées de posts sympathiques, jovials et enrichissants, j'en ai pourtant - là n'est pas le problème ! Mais voyez-vous, j'ai envie de laisser mon côté pessimiste prendre le dessus pour une fois. J'ai envie de faire tomber le masque. D'arrêter de faire semblant. D'arrêter de mentir et de mentir à moi-même. Et puis merde, j'ai envie de me plaindre quoi ! Je le fais si rarement... Parce-qu'entre nous, se forcer à être heureux, souriant et excitée par la vie c'est bien plus fatiguant que s'autoriser à être malheureux. Fatiguant n'est peut-être pas le mot. Mais en tout cas être un peu déprimée s'avère être beaucoup plus facile qu'être heureux. Alors en ce moment, je me laisse aller, j'arrête de me battre avec l'ange assis sur mon épaule droite et autorise le démon de gauche à s'exprimer. Pire même, je l'autorise à avoir une emprise sur ma vision des choses et à affecter mon moral.



Pour la première fois depuis longtemps, je me dit que je n’y arriverai pas. Que c’est impossible, que c’est trop dur, que c'est insurmontable. Pour la première fois depuis longtemps, j’en suis venue à la conclusion que rien ne rendrait cette étape plus abordable. Que n’importe quel chemin entrepris mènera forcément à l’échec. Que quelle que soit la solution choisie, le résultat sera le même. L'échec. J’aurai beau utiliser une méthode plutôt qu’une autre, au bout du compte ça ne fonctionnera pas. Pour la première fois depuis longtemps j’ai compris que donner mon maximum ne servirait à rien. Je n’y arriverai pas. Jamais la réussite ne sera le mot de la fin de ce chapitre. Pour la première fois depuis longtemps j’ai réalisé que c’en était trop pour moi, que j’allais échouer et que je n’y pouvais rien. 
Les chances que je réussisse mes projets ; que je passe en 3e année de droit, que j'étudie dans une bonne fac à l'étranger, que j’obtienne ma licence, que je sois prise dans un bon master et devienne une juriste ou même - soyons fous - avocate internationale, que je voyage à travers le monde, que je combatte l'injustice, que je me marie à un charmant british, que nos enfants soient beaux et polis, ... sont si infimes qu’elles en deviennent nulles. Je suis perdue. Je suis foutue. Pour la première fois depuis longtemps lorsque j'imagine mon avenir, je visualise un mur bétonné, gris foncé, haut de 937 516 492 mètres et protégés par une armée de véhicules blindés. Non pas que je vivais dans le monde des bisounours avant, seulement malgré les difficultés rencontrées et la connaissance des futures, j'avais foi en mon avenir mais surtout j'avais foi en moi. C'est étrange, pourtant je n'ai aucune estime de moi et je suis aussi confiante qu'une oisillon sortant de son nid pour la première fois. Je n'ai jamais eu confiance en moi, certes, mais jamais ça n'avait atteint ce stade là. Jamais je n'ai été aussi dépitée. Je sature, et je me retiens de "pète un câble" je crois. A moins que ça ne soit ce qui est déjà en train de se passer.



Aujourd'hui, je suis épuisée. Épuisée par mon rhume, ma toux et mon mal de gorge, mais également épuisée par le travail à fournir, les rédactions qui s’enchaînent les unes à la suite des autres, les cours d'amphi à taper, comprendre et exploiter, les lectures juridiques à analyser, les réveils trop matinaux, les couchers trop tardifs... Et puis tout simplement fatiguée par les gens, par le bruit de la foule, par le simple fait d'avoir une conversation. Mais par dessus tout, je suis fatiguée par moi même. Je m'en veux d'être pessimiste, je m'en veux d'en avoir raz-le-bol, je m'en veux de ne pas être assez combative, je m'en veux de ne pas réussir. Et je ris de ma connerie, car c'est entre deux quintes de toux et depuis la bibliothèque universitaire que je vous écris, au lieu de me concentrer sur la rédaction de ma dizaine de fiches d'arrêts et de mon cas pratique de droit des contrats, de me pencher sur ma dissertation en droit administratif, mon "case brief"de droit américain, mon exposé en finances publiques et j'en passe... Le repos en langage des juristes, je crois bien qu'ils ne le connaissent pas. Pourtant, moi j'en aurais bien besoin. 

Pour généraliser, je suis fatiguée de me battre en permanence avec le monde, mais surtout de me battre avec moi-même. Je suis mon pire cauchemar, moi seule suis le maître de mes actes, de mes paroles et de mon corps. Ma pensée s'avère être le seul élément sur lequel je n’ai aucun contrôle. Mais alors absolument aucun. Il en y a un de ces foutoirs dans ma tête. Et je m'en veux tellement d'avoir ces pensées négatives, et sordides, au fond. Car une petite partie de moi - le petit ange qui fait de la résistance à ma droite, sûrement - sait qu'il y a une issue à ce tunnel et qu'il suffit de creuser un peu plus longtemps et un peu plus fort pour trouver la lumière. Donner le meilleur de moi-même ne sert à rien, non. Il faut en revanche que je me surpasse pour y arriver. Et étrangement, la simple idée de surmonter mes capacités et de tout donner me fait peur, m'effraie même. Car si malgré tout ça, l'issue restait un échec ? Pour la première fois depuis longtemps, j'ai peur de l'échec et des conséquences que cela engendrera. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, mais l'ai-je été un jour ?


Pfff. Je regrette déjà avoir mis en ligne un article si peu valorisateur, si vide de sens et probablement incohérent. 
Le temps que je termine mon arrêt, fasse mes courses et  rentre chez moi, j'aurai peut-être songer à le retirer.

19 sept. 2014

'Pensons à l'avenir'

Moi, des études inattendues et un avenir flou







Ca y est, ma vie de larve se termine.
Bye-bye les grasses matinées, les repas à 15h, les après-midi plage, les journées à glander, les nuits à geeker, les marathons de séries, les bains de soleil sur la terrasse, les tenues décontractes du dimanche (dé- quoi? dégueulasses oui !) tout les jours... mais également bye-bye les légumes du jardin, la télé, les petits plats de Maman, la voiture, le peignoir de la douche, le calme, l'air pur, le jogging au réveil, la verdure, les moutons comme voisins, l'Intermarché à 2 minutes, le lit double,.... Tout ca pour vous faire comprendre, que oui, ca y est, les vacances d'été sont terminées. Et pour être honnête, tant mieux ! Quatre mois de glande c'est long - et encore, j'ai pourtant travaillé un peu .
Je quitte donc la maison familiale pour retourner habiter seule près de ma fac. Cet article bien que complètement inorganisé et inutile est une bonne occasion de vous parler un peu de moi et de mes études.



Port du Crouesty - Arzon - Bretagne


Tout d'abord, comme vous l'avez compris plus haut, je ne suis pas une fille de la ville. Je viens d'une petite ville de 9 000 habitants au sud de la Bretagne, à trois quarts d'heure de la mer. (Je suis très fière de ma région mais non je ne suis pas indépendantiste, non je ne casse pas les portiques électriques, non je n'aime pas Nolwenn Leroy et non je ne cautionne pas les actions des "bonnets rouges"). Par ailleurs, j'apprécie beaucoup ma ville, mais je n'arrive pas à pleinement m'identifier là-bas, vous voyez? J'ai toujours cherché ma place, sans jamais vraiment l'avoir trouvé finalement.
Ayant toujours été attirée par les langues étrangères et plus particulièrement l'anglais, je n'ai donc pas hésité une seconde à quitter cette ville pour vivre en Irlande pendant un an, directement après le lycée (comme le raconte cet article). A un moment c'en était même devenue une nécessité. 
J'espérais que cette année de césure m'aiderait à faire le point, prendre du recul et savoir vers quel métier je voudrais m'orienter. En effet, après un bac S je n'étais sûre que d'une chose : ne plus jamais toucher aux sciences et encore moins en faire mon quotidien. Étrange et contradictoire, je sais ! Et pourtant, je ne regrette pas d'avoir pris cette filière, car j'ai appris tellement et mon sens de la curiosité s'est développé au fil des leçons (bon je ne tenais pas le même discours au moment du bac, je l'avoue). Bref je m'égare. 
Malgré une année supplémentaire de réflexion je n'avais toujours pas les idées claires quant à mon avenir. Un peu par défaut, par élimination et par combinaison entre ma personnalité et les débouchés, j'ai décidé d'allier l'anglais - que je parlais alors presque couramment à mon retour du pays des farfadets - avec le droit. Je me suis donc lancée à la recherche d'une fac ou d'une école qui correspondait à mes attentes. C'est ainsi que j'ai fini à Cergy en région parisienne, puisque l'UCP propose un Diplome Universitaire de droit anglo-américain en complément de la licence de droit français classique. Et j'en suis ravie ! Comme quoi, il faut savoir se bouger, se lancer, sauter le pas et aller vers l'inconnu ! On n'en récoltera que du positif.
Alors me voilà, petite bretonne haute comme trois pommes, à apprivoiser la vie en banlieue parisienne. Le choc et la transition entre ma Bretagne apaisante et la capitale bruyante fut soudain mais pas difficile pour autant. On peut dire que je suis un caméléon et m'adapte facilement et rapidement à tout type de situations. Après donc une année de réussite et 4 mois de détente et de calme, me revoilà parée à attaquer ma L2 !

Si j'ai été absente sur mon blog, c'est tout simplement parce-que j'étais prise par les préparatifs de mon déménagement, puisqu'en plus je n'ai pas gardé la même chambre que l'an dernier. Je suis installée depuis samedi dernier dans une chambre chez l'habitant et profite donc de cette fin de première semaine peu chargée pour vous écrire un article qui change totalement des précédents, ne vous intéresse peut-être pas forcément et part dans tout les sens, je vous l'accorde. Pour en revenir à mon installation dans ma nouvelle chambre, je pense que les images parlent d'elles-mêmes : 


Chargée comme un mulot:

 Comment suis-je censée fermer une valise que je n'arrive même plus à voir ?!


Ranger dans plusieurs sacs, c'est mieux ! (il n'y a pas tout)


Achat de dernière minute et plaisir de la rentrée :

Bijoux, maquillage, vêtements, crèmes, livre (évoqué ici) et chewing-gums (s'ajoutent aussi des magazines et des Oreos)


Des cookies pour les 5 heures de route :

Je n'ai pas pu résister à en goûter un avant la photo...



Bon, parler de moi c'est bien, mais de mes études c'est encore mieux (et plus intéressant surtout) ! Alors, mon Diplôme Universitaire Droit Anglo-américain, en quoi ça consiste exactement ? Et bien en 1ère année, j'avais deux blocs communs avec les étudiants en droit français, à savoir pour le Semestre 1 : droit civil, droit constitutionnel, histoire du droit et institutions judiciaires. Et pour le Semestre 2 : droit de la famille, droit constitutionnel, sociologie politique et institutions européennes. Ce qui différait de la filière classique, c'était l'ajout de civilisation et droit britannique pour le Semestre 1, puis ces mêmes matières mais orientées sur les Etats-Unis au Semestre 2. Le tout accompagné de TD pour approfondir les matières françaises et anglaises. (je ris de ma tentative d'illustration original de mon DU)


DU ANGLO-AMERICAIN



Cette année est à présent derrière moi, et je dois avouer que je suis contente d'avoir passé cette première étape aisément, et ce surtout quand je vois que de plus de 1000 en début de L1 de Droit nous sommes passés à 350 environ en L2. A présent, ma 2ème année - et plus particulièrement mon Semestre 3 - consiste à avoir toujours deux blocs français (Droit des contrats, Finances publiques, Droit administratif, Relations Internationales et enfin soit Allemand ou Droit Pénal, je ne me suis pas encore décidée). Mon DU se focalise cette fois-ci sur Rules of evidence (Droit de la preuve), Responsabilité civile, méthodologie juridique et (encore...) civilisation britannique et américaine, regroupée en un cours cette fois.

Pour être honnête, en postulant à cet université je pensais que mes cours seraient beaucoup plus axés sur le droit aux US et au Royaume-Uni, et je ne me doutais vraiment pas que j'aurais autant de cours français. Cela dit, nos profs sont des anglais, américains ou australiens dont j'ai plaisir à écouter parler ! (enfin, tout est relatif...)  Sans le côté anglais, jamais je ne me serais lancée dans une carrière de juriste (c'est-à-dire quelqu'un qui apprend le droit), je crois bien, car rester vivre en France n'est pas mon intention première. Mais en fin de compte, ça me plaît alors à quoi bon arrêter. Le droit est un thème d'étude très vague et diversifié qui demande beaucoup de réflexion, d'acharnement parfois, d'aisance en rédaction et également un goût pour  la lecture. Qualités que je n'ai pas forcément, voire pas du tout, et pourtant, j'arrive à me dépatouiller comme je le peux et à apprendre tout en n'étant pas dépasser ni (trop) à la ramasse. Le droit est un filière tellement intéressante, voire passionnante, qui touche notre quotidien à tout niveau et dont l'apprentissage ne peut que nous être utile dans la vie de tout les jours. Par contre, et pour conclure cet article, je n'ai toujours absolument aucune idée du métier que j'exercerai plus tard. Peut-être juriste dans une multinationale, à voire.




Qu'en-est-il de votre avenir ? Faites moi savoir ce que vous faites en ce moment et si cela vous plaît ! N'hésitez pas non plus à m'indiquer si l'article vous a plu et si mes études vous tentent ou pas du tout (ce que je comprendrais ;)) et à le partager sur les réseaux sociaux.
Je vous embrasse fort, passez un excellent week-end (journées du patrimoine d'ailleurs, donc un article sur mes visites des institutions législatives et judiciaires suivra peut-être, qui sait! (et oui, je ne suis pas en droit pour rien, faut croire!)).
Et n'oubliez pas de sourire surtout xx




*Minute Titre : Cali, ou Bruno Caliciuri de son vrai nom, est un chanteur, auteur, compositeur, interprète français à la voix et l'écriture poétiques. Il a ce don pour évoquer tout sujet de manière lyrique et n'hésite pas à s'engager sur des thèmes de la société française ou politique. Il a notamment  manifester son soutien publiquement à Ségolène Royal lors des élections présidentielles en 2007 (au côté de Bénabar et Renaud, soit dit en passant). De plus, la victoire de l'ancien Président, Nicolas Sarkozy, lui a inspiré une chanson intitulée Résistance. Mise à part son fort engagement politique depuis son plus jeune âge, Cali compose de magnifiques chansons, telles que MeuteurAmoureuse ou l'une des plus connues je pense : Je m'en vais.